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Crise malienne : Alger se fait attendre
Publié le jeudi 21 juin 2012   |  Jeune Afrique




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Pour les capitales ouest-africaines et occidentales, l'Algérie doit s'impliquer plus encore dans la crise malienne.

L'Algérie semble bien discrète. À Bamako, cette réserve est considérée comme une forme de complicité avec les rebelles et les djihadistes du Nord, ou tout du moins comme le signe d'un désintérêt pour cette crise qui menace de déstabiliser toute la région par une propagation de l'islamisme radical. Une impression partagée dans bon nombre de capitales ouest-africaines. « Nos frères algériens ont commis quelques erreurs. [...] Ils doivent se ressaisir », a déclaré le 4 juin à nos confrères de RFI Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères. Sa principale critique porte sur le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), basé à Tamanrasset, censé lutter contre le terrorisme et l'insécurité dans la région mais qui, selon le chef de la diplomatie nigérienne, « a été mis en hibernation ». « Il est incontestable que, jusqu'à présent, l'attitude de l'Algérie face à la menace représentée par Aqmi sur son flanc sud a été ambiguë et a pu confiner au double, voire au triple langage », peut-on lire dans un rapport d'information parlementaire français, rédigé par le député socialiste François Loncle, un proche du président burkinabè, Blaise Compaoré. L'argument juridique renvoyant à la Constitution algérienne, qui interdit toute intervention militaire hors du territoire « n'est pas parfaitement convaincant, dans la mesure où personne n'en a proposé l'amendement », explique le parlementaire.

Agacement

À Alger, ces critiques ont le don d'agacer. De fait, la diplomatie algérienne fut la première à condamner le coup d'État militaire qui a renversé, le 21 mars, le président Amadou Toumani Touré. Grand connaisseur de l'irrédentisme touareg pour avoir été le parrain du pacte de paix signé, à Tamanrasset, en 1992, entre les indépendantistes et le gouvernement malien, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n'a cessé de le répéter : « L'Algérie n'acceptera
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