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Mise en œuvre de l’Accord d’Alger : Cheick Oumar Sissoko met les autorités en garde
Publié le mercredi 28 octobre 2020  |  Le Combat
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la CMAS
Bamako, le 08 Juillet 2020, la Coordination des Mouvements et Associations et Sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) à animé une conférence de presse à son siège
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Le Coordinateur du Mouvement Espoir Mali Koura (EMK), Cheick Oumar Sissoko, et membre du M5-RFP, invité dans l’émission ‘’Vis-à-vis’’ de la Radio Peace FM, a fait savoir que les nouvelles autorités de la transition ne sont préoccupées par les futures élections et la mise en œuvre de l’accord pour la paix signé à Alger.

Selon l’ancien ministre, Cheick Oumar Sissoko, les nouvelles ne se souci que de l’organisation des élections et l’application de l’accord d’Alger qui fait plaisir aux occidentaux parce qu’ils veulent diviser le Mali. « Si tu regardes cet accord d’Alger, c’est la partition qui se trouve dedans », a-t-il laissé entendre.

À la question de savoir si les autorités accepteront d’appliquer cet accord qui divisera le pays, le Président de l’EMK a tout simplement mis en garde. « S’ils acceptent de l’appliquer, ils nous trouveront devant eux et le peuple malien. On demande une relecture de l’accord, ç’a été fait à Alger, mais ce n’est pas bien fait. Il faut que nous les maliens se mettent d’accord entre nous même, ce sont les Français et les Algériens qui font notre accord pour qu’on applique, cela est inacceptable. C’est toujours les autres qui écrivent notre histoire », a-t-il précisé.

Toutefois, a-t-il affirmé qu’ils ne combattront pas ce gouvernement, mais à condition. « Nous n’allons pas combattre ce gouvernement, à moins qu’il ne pose des actes allant dans le sens de la régression de notre pays. C’est dommage que toutes les actions posées par le gouvernement s’inscrivent en droite ligne de l’organisation des élections. Il n’y a pas que les élections. Il y’a des réformes politiques et institutionnelles à mettre en œuvre, des services publics à auditer et la commission d’enquête pour les victimes des 11 et 12 août », a-t-il déploré.

Il pense que le gouvernement actuel doit réduire le train de vie de l’État en diminuant les grands voyages et la charge commune (budget de 500 milliards sur un budget national de deux mille milliards) gérés entre le ministre de l’Économie et des Finances et le Président de la République après que les autres institutions ont reçu leurs dotations budgétaires. Avant de s’en douter de ce qui est fait de ces sommes. « Personne ne sait l’usage fait de cette colossale somme », a conclu Cheick Oumar Sissoko.

Bourama Kéïta
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