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Ginna dogon, Ir Ganda et Tabital Pulaaku : Même combat pour la paix et la cohésion
Publié le vendredi 30 octobre 2020  |  L’Essor
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de réconciliation entre les Peuhls et les dogons
Le Ministre de la Réconciliation a présidé 16 Mars 2018 la cérémonie de réconciliation entre Peuhls et dogons.
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Reçues en audience à Koulouba, ces associations identitaires ont proposé leur service pour aider à apaiser les tensions entre les communautés et sollicité l’accompagnement de l’état

Le président de la Transition, Bah N’Daw, a reçu mercredi dans l’après-midi à Koulouba, les responsables des associations Ginna Dogon, Tabital Pulaaku et Ir Ganda. Ses hôtes du jour étaient venus lui exprimer leur disponibilité à œuvrer aux côtés de l’état pour la stabilisation du pays et solliciter son accompagnement dans l’accomplissement de leurs missions auprès des populations. La délégation conduite par Younouss Hamèye Dicko, 1er vice-président d’Ir Ganda était composée d’Abou Sow, président de Tabital Pulaaku et de Hamidou Ongoïba, 1er vice-président de Ginna Dogon.

À l’issue de l’audience, le porte-parole de la délégation, Abou Sow, a d’abord remercié le président de la Transition pour cette audience qu’il a bien voulu leur accorder. « Nous lui avons exprimé d’abord toute notre disponibilité à travailler au quotidien aux côtés de l’état dans le sens de la stabilisation du pays qui passe par la paix, la concorde et la restauration du vivre ensemble », a-t-il confié aux journalistes, ajoutant que c’est pour cette raison d’ailleurs que les trois associations ont choisi de venir ensemble car elles auraient pu le faire individuellement. Mais elles ont décidé de venir ensemble parce qu’elles sont porteuses du même message avec le même contenu.

Il s’agit d’un message de paix, d’amour pour tous les Maliens, les uns envers les autres. « C’est ce que nous étions venus dire au président de la Transition tout en sollicitant l’appui de l’état pour permettre à ces associations de conduire leurs missions sur le terrain parce qu’elles sont très souvent sollicitées aussi bien par les services publics et par les populations à tous les niveaux », a souligné Abou Sow, qui a signalé qu’il y a beaucoup de déplacés internes qui n’ont de recours que ces associations lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes particuliers.


Le chef de l’Etat a reçu un mémorandum contenant les préoccupations des populations des différents terroirs
« Ces associations conduisent des missions sur le terrain : missions d’organisation de rencontres intercommunautaires, missions de règlement de conflits entre villages, des conflits de toute nature. C’est pour cette raison que nous avons besoin d’être appuyés et soutenus par l’état », a-t-il insisté.

D’après le président de Tabital Pulaaku, ce sont des associations qui bénéficient d’ancrage profond auprès des populations. « Nous pouvons parler à ces populations dont nous sommes issus. Nous pouvons intervenir entre les populations lorsqu’elles ont des dissonances et des aspérités, nous pouvons contribuer à les réduire et à aplanir les difficultés entre elles », a-t-il laissé entendre, ajoutant que c’est le rôle de leurs associations. Abou Sow se réjouit qu’ils aient eu une oreille attentive de la part du président de la Transition qui leur a promis que l’état, dans toute la mesure du possible et dans le cadre des lois et règlements, fera ce qu’il pourra.

L’occasion a été mise à profit pour remettre au chef de l’état, un mémorandum contenant l’ensemble des préoccupations des populations des différents terroirs. Selon le porte-parole de la délégation, ce mémorandum renferme les conclusions et recommandations qui avaient été formulées depuis longtemps par les trois associations qui travaillent ensemble d’arrache-pied et en symbiose.

« Elles ont formulé ces recommandations sous forme de mémorandum dont une copie avait été remise aux autorités précédentes. Comme celles-ci demeurent toujours d’actualité, nous avons estimé que les autorités actuelles doivent en disposer », a déclaré Abou Sow tout en précisant que les recommandations et suggestions contenues dans ce document demeurent pertinentes.

Dieudonné DIAMA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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