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C N T : A quand sa mise en place et qui pour le diriger ?
Publié le dimanche 1 novembre 2020  |  La Revelation
Prestation
© aBamako.com par AS
Prestation de serment du président et du vice président de la  transition 
Bamako, le 25 septembre 2020  le président et du vice président de la  transition  ont prêté serment au centre internationale de la conférence de Bamako 
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Depuis un certain temps, les maliens de l’intérieur et ceux de la diaspora restent concentrés sur un sujet d’importance nationale. Il s’agit ni plus ni moins de la mise en place du Conseil National de la Transition(CNT), organe législatif qui va valablement représenter la défunte Assemblée Nationale du Mali, morte de sa belle mort un certain 18 Août 2020.

Cette date mémorable a consacré la fin d’un régime mafieux, incapable, corrompu et prédateur financier incarné par IBK, sa famille et leur clan méphistophélique.

Si d’aucuns sont impatients de prendre connaissance de la composition de l’organe tant convoité par certains dinosaures politiques, d’autres par contre sont curieux de savoir le nom de la personne qui aura la lourde et délicate responsabilité de le diriger avec clairvoyance, honneur et dignité. Les attentes du peuple malien sont énormes après avoir été roulé dans la farine pendant sept longues années de mauvaise gouvernance et de pillage sans état d’âme de ses maigres ressources.

Des informations glanées cà et là font état de la nomination des membres du fameux CNT très bientôt. Tout serait fin prêt.

D’autres sources bien introduites auprès des militaires soutiennent que le CNSP non encore dissout est dans la logique de désigner son premier Vice-Président, le Colonel Malick Diaw à la tête du futur parlement transitoire.

La mise en place de la structure en question est prévue par la charte de la transition qui stipule en son article 14 qu’elle sera composée de 121 membres répartis entre les forces vives de la nation.

Si le choix du très discret Colonel Malick se confirmait au perchoir de « cette assemblée », que dirait le M5- RFP à qui le poste avait été promis ?

Cette force politico-associative avec en son sein une autorité morale en la personne de l’imam Mahamoud Dicko a largement contribué à la chute du régime d’IBK. Les marches et meetings organisés par ses soins au monument de l’indépendance et à l’intérieur du pays en sont un témoignage éloquent.

Pourquoi un militaire à ce poste et pas un civil ? De quoi a-t-on finalement peur ? Cette transition peut-elle réussir sans les politiciens ? Ces derniers martèlent à qui veut l’entendre qu’ils ont déclenché une révolte populaire parachevée par les forces de sécurité. En guise de récompense pour les risques pris et les morts enregistrés dans leur camp au plus fort de la contestation, ils pensent avoir le droit de

participer pleinement à la gestion de la transition.

Par ailleurs, il est clair comme eau de roche que le Colonnel Malick Diaw n’est pas n’importe qui dans le CNSP. Le rôle qu’il a joué dans le départ d’IBK du pouvoir a été déterminant.

N’ayant pas été désigné ministre dans le Gouvernement coaché par le civil Moctar Ouane, beaucoup de ses camarades militaires ont manifesté le désir de le voir piloter le Conseil National de la transition.

En entendant, le M5-RFP affûte ses armes pour les batailles futures au cas où il serait absent du CNT comme ce fut le cas dans le Gouvernement.

Que Dieu sauve le Mali…

Prosper Ky/La Révélation
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