Deux pays, deux situations critiques qui continuent de susciter bien des commentaires dans la presse ouest-africaine. Dans un article repris par les sites d’informations maliens ainsi que par le site Slate Afrique, le quotidien burkinabé Le Pays s’interroge sur l’attitude de la France face à la situation au Nord-Mali : « Pourquoi la France ne peut pas intervenir au Mali », titre le journal qui explique que Paris est pieds et poings liés en raison de ses 6 otages détenus par Aqmi.
«Tant qu’il y a un brin d’espoir de parvenir à la libération des otages, on imagine mal Paris bander ostensiblement les muscles au Sahel, relève Le Pays, comme l’avait fait l’ancien président Sarkozy lors de l’opération des forces spéciales qui avait vu la mort des deux otages Antoine de Léocour et Vincent Delory enlevés aux abords de Niamey. L’approche très prudente de Paris sur le dossier malien participe de la volonté des autorités françaises de ne pas exposer davantage ses ressortissants et ses intérêts, poursuit le quotidien burkinabé.
Pour les participants d’une intervention au Mali —Paris en fait désormais partie— il faut une bonne couverture, celle de l’ONU. Et au plan diplomatique, la France, comme en Libye et en Côte d’Ivoire, pourrait être le parrain de la résolution qui autorisera l’usage de la force pour libérer le Nord-Mali. La question est de savoir quand la libération des otages interviendra. Avant ou pendant le coup de feu ? », s’interroge Le Pays. « Cette question des otages se présente comme un ralentisseur, une épine au pied des diplomates à moins que l’on ne décide de les passer par pertes et profits, toute chose inimaginable par ailleurs. »
Sorti de sa léthargie ?
Toujours à propos du Mali, cette fois sur le plan politique, le quotidien Le Républicain constate avec satisfaction que le Premier ministre de la transition, Cheik Modibo Diarra, a entamé des consultations avec les partis politiques. « Après sa... suite de l'article sur RFI