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Pr Doulaye Konaté, ministre de l’Éducation nationale : «Je crois À l’école de la République»
Publié le mardi 3 novembre 2020  |  L’Essor
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© aBamako.com par AS
Le nouveau gouvernement tient son premier conseil de cabinet à la primature
Bamako, le 6 Octobre 2020. Le nouveau gouvernement de la transition a tenu son premier conseil de cabinet à la primature Photo: Ministre de l’éducation nationale, Pr Doulaye Konaté
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Si, aux termes de leur prise de contact, les collaborateurs du nouveau ministre de l’Éducation nationale, homme du sérail, lui ont exprimé leur engagement ferme à l’accompagner vers le chemin de la refondation de l’école malienne, c’est bien parce qu’ils sont persuadés que ce professeur émérite “est bien à la hauteur de la tâche a lui confiée” par les autorités de la transition.




Pr Doulaye Konaté, le tout-nouveau ministre de l’Éducation nationale, n’a pas de temps de répit. Sitôt porté à la tête de ce département stratégique, aujourd’hui englué dans toutes sortes de crises, cet enseignant dans l’âme, après s’être acquitté de la traditionnelle passation de service, a immédiatement rencontré ses collaborateurs autour des grands dossiers et défis cruciaux à relever.

Celui qui croit en l’école de la République (il se présente comme étant l’un de ses parfaits exemples), avec la force de la conviction, n’a pas manqué de décréter la grande mobilisation en faveur des examens propres. Parfait adepte de la reconnaissance du mérite, le ministre de l’Éducation nationale, tout heureux de se retrouver chez lui, en famille, dans l’univers de l’école, a commencé par saluer “le travail remarquable abattu grâce à la perspicacité des cadres” pour assurer la continuité de l’État.

“Il est encourageant de voir que les gens ont le sens de l’État”, a-t-il salué, non sans un air de fierté accomplie, avant de s’interroger sur le rôle et la place de ce département stratégique pour le redressement de notre pays, vœu fortement nourri par tout le Mali. Et il interpelle ses collègues quant à leur rôle dans la refondation tant souhaitée de leur pays : “Si ça ne marche pas avec l’école, il faut donc renoncer à la refondation de notre pays que nous attendons tous”. Pour ce professeur respecté dans le milieu du savoir, l’enjeu pour une nouvelle école est donc là, car, dira-t-il, “il faut faire autrement les choses. Les Maliens veulent désormais autre chose à l’école et c’est justement à nous de nous y appliquer”.

Et de fait, pour Doulaye Konaté, l’école malienne, confrontée aux multiples défis de sa refondation, apparait comme un nouveau chantier qui doit mobiliser toutes les énergies nationales. L’un des grands défis qu’il a évoqués, c’est l’accès à l’école. Il s’agit, pour lui, de garantir l’équité et d’assurer une meilleure qualité de l’apprentissage. En somme, dans la vision du ministre de l’Éducation nationale, il faut ramener nécessairement l’école à sa vocation initiale : un lieu de transmission des valeurs.

“Nous sommes attendus sur ces questions fondamentales de valeurs que l’école doit façonner, et sans lesquelles il n’y a pas de vivre ensemble”, a-t-il fortement recommandé avant d’engager les acteurs de l’école à s’y investir.
“Nouveau cap : l’école pourvoyeuse de qualité. Il faut y arriver”, a réitéré le ministre, précisant qu’il est convaincu qu’on y arrivera, en raison de la disponibilité de l’expertise et la qualité, bien repartie dans ce secteur, qui nous permettra de gagner ce pari.

Le ministre de l’Éducation nationale, qui en appelle à la franche collaboration de tous les acteurs du secteur, pour la réalisation de nos ambitions, dit volontiers qu’il n’a aucune prétention à faire valoir. Il attend beaucoup de l’intelligence collective de ses collègues et au plan de la méthode, il compte s’appuyer sur «les lettres de mission» qui permettront, prévient-il, d’apprécier chacun, au sein de l’administration, aux résultats.

“Je crois beaucoup en l’école de la République. J’en suis un exemple de produit accompli”, a fièrement révélé le ministre de l’Éducation nationale, Pr. Doulaye Konaté, qui croit profondément, comme il l’a martelé, que “la République doit permettre à l’école de jouer le rôle d’ascenseur social à tous les enfants du pays”. Et qui est persuadé en plus que la République “doit donner à chacun de nous sa chance d’une vie meilleure”.

Se considérant simplement comme un manager, c’est-à-dire le coordonnateur des énergies au sein de la communauté éducative, qui lui convient mieux, n’ayant a priori aucune idée préconçue, le ministre de l’Éducation nationale a appelé ses collaborateurs à la grande mobilisation pour la réussite des examens de cette année.

L’engagement de tout le monde, pour cette année cruciale, est impératif pour la bonne organisation des examens. Le mot d’ordre du nouveau chef du département est aussi clair que précis à ce propos : les examens de cette année viennent en signal d’autant que les gens vont apprécier la volonté de changement dans notre pays à travers leur bonne tenue. D’où l’appel du ministre Konaté à tous les acteurs du système éducatif pour “aider à faire des examens propres”.

Si, en définitive, à l’issue de ces échanges, les collaborateurs du nouveau chef du département, homme du sérail, lui ont exprimé leur engagement ferme à l’accompagner vers le chemin de la refondation de l’école malienne, c’est bien parce qu’ils sont persuadés, eux-aussi, de leur côté, que ce professeur émérite “est bien à la hauteur de la tâche a lui confiée” par les autorités de la Transition. “Il faudrait que nous contribuons à recréer l’espoir à l’école. Et je pense que nous le pouvons”. Des propos du chef de département qui résonnent comme un appel à l’union sacrée autour du renouveau de l’école.

Source : CCOM-MEN Avec L’ESSOR
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