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Crise post-electorale au CNPM : Des négociations à huis clos entre les deux camps
Publié le lundi 9 novembre 2020  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par I.DIA
Atelier de mise en place des interprofessions céréalières au Mali
Le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a abrité ce mardi 27 Aoùt 2013, un atelier d`orientation du processus de mise en place des interprofessions céréalières au Mali. Organisé par l`USAID, cet atelier a enregistré la présence de S.E Mary Beth Leonard, ambassadrice des USA au Mali, Baba Berthé, ministre de l`Agriculture du Mali et Tiénan Coulibaly,ministre du Commerce et de l`Industrie du Mali
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N’a-t-on pas l’habitude de dire ‘’qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon jugement’’. C’est cet adage célèbre qui est aujourd’hui privilégié par les camps opposés pour le contrôle du Conseil national du patronat du Mali. A savoir d’un côté celui du président sortant Mamadou Sinsy Coulibaly d’une part et Diadié dit Amadou Sankaré d’autre part.
Ces deux patrons qui se regardent aujourd’hui en chiens de faïence sont en passe de signer une paix des braves. Un accord que s’il est approuvé, permettra de sauver la maison commune, à savoir le Conseil national du patronat du Mali.

Il nous revient en effet de sources proches du dossier que pour en arriver là, certains patrons venant des deux bords ont suggéré cette démarche afin de sauver les meubles. Une initiative qui a été approuvée par les patrons du Mali. C’est ainsi que chaque camp a choisi son négociateur dans le dossier.

Le camp du président sortant Mamadou Sinsy Coulibaly a jeté son dévolu sur le patron de l’agence de communication Spirit MC Cain, Sidy Dagnoko. Un communicateur dans l’âme qui est parvenu à s’imposer dans son domaine d’intervention à cause de son talent propre et de sa force de persuasion.

Quant au camp de Diadié dit Amadou Sankaré, le choix s’est porté sur le jeune milliardaire Ibrahim Diawara dit Diawara Stone. En plus de ses multiples activités industrielles, Diawara s’est fait surtout connaitre dans l’humanitaire à travers son mouvement ‘Maliens Tour court’. Qui ne se rappelle pas ses actions au Centre et au Nord du Mali, Bandiagara, Goundam, Tombouctou, etc.

Des investissements sur fonds propres auprès de nos compatriotes martyrs. Une initiative qui a attiré spontanément beaucoup de nos compatriotes et dont l’écho a résonné jusqu’à l’Unesco, à Paris.

Ce sont donc ces deux jeunes loups aux dents longues qui sont parvenus à jeter un pont entre les deux camps.

Des résultats probants

Nos sources nous informent qu’en un laps de temps, un travail remarquable a été abattu. En effet, indiquent-elles, sur onze points de négociation, les négociateurs désignés sont bloqués sur un seul, à savoir la durée de la transition.

Selon les indiscrétions, le camp Diadié dit Amadou Sankaré demande une transition d’un an. Contrairement à son adversaire, Mamadou Sinsy Coulibaly, et ses partisans qui proposent une transition de deux ans.

A part ce seul point, des accords ont été enregistrés sur la mise en place d’un bureau consensuel ; la limitation de la durée du mandat à 5 ans non renouvelables ; la création d’un poste de président d’honneur pour les anciens présidents du Cnpm.

Des procédures judiciaires en cours

Malgré les négociations en cours, les avocats continuent d’affuter leurs armes.

Les avocats en présence sont, entre autres, le Cabinet Tapo comme chef d’équipe ; Me Guindo ; Me Badian Haage ; Me Cheick Oumar Konaré et le cabinet de Me Djénéba Diop.

Tous constitués pour la défense des intérêts de Diadié dit Amadou Sankaré.

De l’autre côté, le camp Mamadou Sinsy Coulibaly est assisté de cinq avocats dont Me Mamadou Sylla et Me Barry.

Touts ce beau monde se retrouvera le 19 novembre 2020 à la barre du Tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako pour en découdre.

A cette audience, il sera demandé la jonction des deux procédures, à savoir l’annulation de l’élection du 08 octobre dernier et l’assignation en annulation de l’assemblée générale du 26 septembre 2020.

Parallèlement à cette procédure, nous informe-t-on, des plaintes d’une douzaine de patrons auraient été déposées devant le doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako contre Mamadou Sinsy Coulibaly pour « faux et usage de faux ». Un crime au regard du droit pénal général malien, susceptible de lourdes peines.

Néanmoins, nos sources indiquent qu’en cas d’accord total entre les deux camps, toutes les plaintes seront retirées.

Birama FALL
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