Cette interrogation ne cesse de faire des vas et viens dans le grin. Les membres se demandent si toutefois, IBK est libre ou pas de ses mouvements. En effet, l’ex-président de la République IBK, faut-il le rappeler, est rentré le mercredi 21 octobre dernier à Bamako, après un séjour médical d’un mois et demi aux Emirats arabes unis.
Ledit séjour médical a été rendu possible dans le cadre des accords passés entre la junte militaire et la Cédéao. Cependant depuis son retour, Boua n’est plus sur les radars des membres du grin. En tout cas au jour d’aujourd’hui aucun membre n’a encore vu de ses propres yeux l’ancien président de la République. La majorité pense qu’il est bel et bien assigné en résidence surveillée qui ne dit pas son nom. “Je fréquente beaucoup Sébénikoro et j’ai des amis dans ce quartier qui m’ont tous révélé de ne jamais percevoir l’ex-président dans la circulation, ni autour de sa résidence“, témoigne un membre. Un autre confie à son tour de n’avoir aperçu aucun visiteur devant sa résidence.
Cependant, les membres du grin demandent un éclaircissement de la part des autorités de la transition. Car, ils pensent bien que l’élargissement des personnalités, une exigence de la Cédéao, lui concerne aussi. Certains membres estiment que la sécurité autour de lui ne devrait être là que pour sa sécurité, vu sa personne.
Sinon il est de toutes les façons libres de recevoir qui il veut, disent-ils. Malgré tout, d’autres soutiennent que jusqu’à preuve du contraire, IBK est comme prisonnier, il n’est pas libre de ses mouvements. D’ailleurs c’est l’une des raisons de son retour, c’est un deal entre l’organisation sous-régionale et les militaires, donc IBK est en résidence surveillée, ont-ils conclu.