Je ne pourrai parler du Maroc sans approfondir quelques aspects de la civilisation de ce majestueux pays.
Comme si bien cité dans le chapitre précédent, le Maroc est un pays aux us et coutumes et c’est ce qui fait fonctionner cette société marocaine.
La société marocaine est issue d’une tradition agropastorale, où l’honnêteté est placée au rang de vertu.
Premièrement, en parlant de tradition agro-pastorale, je me réfère à des pratiques telles que la culture de la terre et l’élevage des troupeaux. Toutes les nuances entre le nomadisme et le sédentarisme y ont existé : le nomadisme transhumant, la transhumance nomade, l’élevage chez les sédentaires et le labourage occasionnel chez les nomades. La pluie est attendue avec impatience en automne et au printemps ou si elle tarde, ils y mettent à des rituels ou les prières pour avoir de la pluie.
Deuxièmement, l’honnêteté de cette société marocaine relève de nombreux critères je m’explique.
Le travail bien fait est toujours considéré comme une valeur au Maroc tout comme l’honnêteté est au rang de vertu. Les deux étant des horizons vers lesquels il faut constamment tendre. La réalité des rapports sociaux montre la faille des humains sur ce registre, mais il est toujours bon de rappeler le droit chemin même aux plus honnêtes. Voilà pourquoi le prêche religieux, le récit, le conte moraliste, le proverbe, l’adage, le poème, entre autres, servent à appuyer et inviter les personnes à l’honnêteté.
De mon cursus scolaire voilà ce qui m’a marqué positivement sur les aspects de leur mode de vie, leur richesse agro-pastorale et l’heure moralité. (Des gens instruits bien sûr).