Je voudrais adresser à son épouse, ma sœur Lobbo, à ses enfants et à ses petits-enfants, le témoignage de mon affection et de ma profonde tristesse.
Le Mali perd un de ses plus valeureux fils, un vrai humaniste qui aimait sincèrement le Mali et les Maliens.
Affectueusement appelé ATT, sa contribution au combat pour la démocratie, la liberté et l’Etat de droit a lié son destin et celui du Mali une journée de mars 1991. Il entra alors dans notre conscience collective pour ne plus en sortir.
Sa connaissance intime de nos terroirs, de notre territoire et de notre histoire explique sa capacité constante à incarner le Mali.
Je retiens sa grande humilité, son patriotisme, son sens aigu de la demande sociale et les réponses qu’il a su apporter, entre autres aux questions sanitaires, éducatives, économiques et infrastructurelles de notre pays.
Au plan international, il a laissé l’image d’un démocrate, d’un homme de dialogue et de paix qui a su mettre sa grande expérience au service de notre continent.
A titre personnel, je perds un grand frère, un chef, mais surtout un compagnon avec qui j’ai nourri une amitié précieuse et sincère forgée dans les combats pour la démocratie, pour le développement et les défis relevés au service de notre pays.
Merci Monsieur le Président, pour la confiance, l’estime et l’attention portée au collaborateur et au jeune frère. Merci pour ces grands moments. Comme tant d’autres de vos collaborateurs, je suis fier d’avoir servi à vos côtés.