Le Comité de suivi de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, tiendra les travaux de sa 41eme session ordinaire lundi prochain à Bamako, ont rapporté jeudi des médias maliens.
Cette session, qui sera présidée par l'ambassadeur d'Algérie au Mali, et à laquelle prendront part les parties signataires de l’accord ainsi que la médiation internationale, est la première du genre depuis la mise en place du gouvernement de transition, selon des sites d'infos maliens.
Elle se tient dans un contexte politique particulier marqué par l’inclusion de certains membres du CSA (Mouvements signataires) au sein de l’actuel gouvernement. L’inclusion de représentants des mouvements signataires dans l’exécutif "pourrait contribuer à faciliter la communication et la compréhension entre les parties maliennes", selon la même source.
Au cours de cette session, la partie gouvernementale présentera une communication sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des actions ayant fait objet de recommandations lors de la session précédente, notamment, les questions liées aux différents volets de l’accord (politique institutionnelle, défense et sécurité, développement économique et enfin la réconciliation, justice et questions humanitaires), précise la même source.
Il convient de noter également qu’en prélude de cette rencontre, les quatre sous-comités thématiques qui font partie des mécanismes de l’accord, se réuniront à partir du jeudi pour évaluer l’état de mise en œuvre des recommandations endossées lors de leurs réunions respectives précédentes. Les conclusions de ces réunions seront ensuite soumises à la session du CSA du lundi 16 novembre pour appréciation, a-t-on précisé.
Selon une source citée par Maliweb, il est prévu que les femmes désignées par les trois parties signataires prennent part à cette réunion du CSA, ce qui constituerait une première.
Rappelons que l’inclusion des femmes dans les mécanismes de l’Accord y compris le CSA figure parmi les conclusions de la 4e réunion de haut niveau du CSA en relation avec la mise en œuvre de l’Accord d'Alger qui a été signé en 2015 à Bamako suite à plusieurs rounds de négociations menées à Alger, pour tenter de ramener la paix au Mali.
Début octobre, le président de transition au Mali, Bah Ndaw a nommé l'ancien ministre malien des Affaires étrangères Moctar Ouane au poste de Premier ministre. Un gouvernement de 25 membres a par la suite été nommé, satisfaisant à la principale condition posée par les pays voisins du Mali pour lever leurs sanctions.
Plusieurs observateurs ont affirmé, que l'Accord d'Alger, était la base du règlement de la crise au Mali, en témoigne son respect part l'ensemble des parties signataires, saluant le rôle de l'Algérie dans l'accompagnement du Mali. ... suite de l'article sur Autre presse