Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Makan Fily Dabo, ministre des transports et des Infrastructures : «Un tué sur la route est un mort de trop»
Publié le mercredi 18 novembre 2020  |  Azalaï-Express
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement de la 16ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière
Bamako, Le 16 novembre 2020 Le ministre Makan Fily Dabo a présidé la cérémonie de lancement de la 16ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière
Comment


Très remonté contre le nombre de victimes d’accidents de la route, le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo en appelle à un changement de comportement et au respect du Code de la route.

« La route a trop tué…A défaut d’avoir zéro accident sur la route, il faut significativement diminuer le nombre de victime. », a déclaré le ministre Dabo, ce dimanche au centre international de conférence de Bamako, à l’occasion de la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la circulation routière couplée à la journée africaine de la sécurité routière. Aux cotés de ses collègues de la Santé et du Développement social et celui de la Sécurité et de la Protection civile, Makan Fily Dabo a dressé un réquisitoire musclé et émotif. Selon lui, la gravité de situation doit interpeller tout un chacun.

Pour ce faire, il a recommandé un changement de comportement et a exigé le respect du Code de la route. « Malheureusement, la route a trop tué par la faute de l’homme. Parce qu’on n’est pas courtois, on n’est pas patient…la route a tué encore. Ces morts, chaque jour doivent interpeller. », a tonné le ministre qui a rendu visite à des victimes d’un accident survenu la veille. « La route tue, il faut arrêter cette tuerie. », a ajouté le patron du département des Transports. Makan Fily Dabo a indiqué qu’il y a une nécessité urgente d’éduquer les enfants et d’exiger qu’ils portent le casque de protection pour les engins à deux roues. Car, a-t-il-dit, en cas d’accident, il permet de protéger la boîte crânienne et éviter les séquelles.

Le ministre a affirmé qu’à défaut d’avoir zéro accident sur la route, il faut diminuer significativement le nombre de victime.

Parlant de la commémoration de la Journée mondiale du souvenir des victimes, Makan Fily Dabo a souligné que c’est l’occasion de s’incliner devant la mémoire de toutes les victimes de route. Il a soutenu que cette journée est pleine d’émotion, car il s’agit de rendre un vibrant hommage aux familles des victimes. Le ministre a expliqué que cela cadre parfaitement avec la vision du président de la Transition Bah NDaw et exige d’agir ensemble pour que les tueries s’arrêtent sur les routes. Il a pesté que le thème de cette édition : souvenir, soutenir et agir rendre dans cette dynamique.



Interpeller les femmes et les hommes de la presse sur l’intérêt du port du casque.

Debout contre l’insécurité routière.

Agir pour que cette tragédie s’arrête sur vos route.


Partant, le ministre a annoncé des statistiques qui donnent froid dans le dos, selon lui, une personne meurt toute les 24 seconde dans le monde suite à un accident de la route. Et, il s’est alarmé que l’Afrique, le continent le moins motorisé, paye le plus lourd tribut dans cette tragédie. Concernant la jeunesse, il a informé que c’est couche sociale la plus touchée. Ce qui, d’après lui, constitue une grande perte pour les familles et la nation. « Chacun de nous a le devoir de sauver des vies sur vos routes. », a-t-il clamé. Et d’ajouter que dans ce combat de longue haleine, son département à travers l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser) ne ménagera aucun effort.


Le ministre Dabo a conclu son propos par un appel pressant à un travail collectif pour arriver à bout du fléau.

Un peu plus tôt, Soutoura Hadiza Simone, vice-présidente de l’Association des victimes et parents des accidentés de la route (AV-PAR) a tenu à rendre un hommage aux victimes de la route. Selon elle, si un casque de protection a un prix, la vie, elle n’en a pas.

Pour sa part, Alexis Kalambry, vice-président de la Maison de la presse a exprimé toute la compassion de la presse à l’endroit des victimes et de parents. Il a rassuré le ministre de l’accompagnement des médias dans l’éradication du fléau.

La journée a continuer avec une deux séances de formation à l’endroits de l’AV-PAR et des hommes de médias.



Harber MAIGA

Source: Azalaï Express
Commentaires