La pandémie du coronavirus a considérablement impacté les pays en voie de développement. Afin d’accompagner les pays en difficulté, la Banque mondiale prévoit de débourser une grosse somme.
Afin d’aider les pays à faire face aux impacts de la pandémie du coronavirus, le groupe de la Banque mondiale prévoit de débourser« jusqu’à160 milliards de dollars au cours des 15 mois se terminant le 30 juin 2021 », explique David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale et président du Conseil des administrateurs, dans le rapport annuel 2020 de l’institution. Cette somme sera investie dans denouvelles opérations, la restructuration d’opérationsexistantes, le déclenchement d’options de tirage en cas de catastrophe et le soutien àdes solutions viables du secteur privé qui favorisent la restructuration et le relèvement, précise-t-on dans « Prêter soutien aux pays en des temps sans précédent ». Un rapport de plus de 100 pages.
Cette série d’opérations permettra aux pays en difficulté, estime le président de la Banque mondiale, de répondre aux divers besoins découlant de cette pandémie. « Ce montant comprendra plus de 50 milliards dedollars de ressources de l’IDA sous forme de dons et de prêts à des conditions très favorables », souligne David Malpass.
Selon les prévisions de la Banque mondiale, la « pandémie pourrait plonger environ 100 millions de personnes supplémentairesdans l’extrême pauvreté en 2020 ». Les impacts sociaux, sanitaires, économiques de la pandémie du coronavirus seront plus perceptibles sur les « pays touchés par des problèmes de fragilité, deconflit et de violence », explique-t-on. Ce qui explique pourquoi la Banque mondiale focalise son soutien « surles investissements dans la prévention, le maintien des activités dans les situations decrise et la protection du capital humain et le soutien aux groupes les plus vulnérables etmarginalisés, notamment les populations déplacées de force ».
Dans ce rapport annuel 2020, la Banque mondiale se réjouit de l’atteinte de certains résultats, dont la suspension du service de la dette des pays les plus pauvres en avril 2020. Une mesure qui aidera les pays « à dégager des ressources pour pouvoir augmenterles dépenses sociales, économiques sanitaires en réponse à la COVID-19 », indique-t-on.