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Mise à l’écart du M5 : la rue serait-elle une nouvelle fois la solution ?
Publié le jeudi 19 novembre 2020  |  Le Combat
Rencontre
© aBamako.com par AS
Rencontre entre le CNSP et le M5-RFP
Kati, le 26 août 2020. Dans les tractations devant définir les modalités de la transition politique post IBK, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) a reçu les membres du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), les contestataires qui ont été à l`origine de la déchéance du régime IBK.
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Depuis la chute du régime de l’ex-président de la république Ibrahim Boubacar Kéïta le 18 août 2020, le M5 espérait beaucoup des nouvelles autorités, notamment le CNSP pour la suite du processus de transition. Mais tout ne se passe comme il se doit, ou sinon comme ils (les membres du M5) l’avaient prévu.




Ceci étant, que les choses ne se sont pas passées comme ils (les membres du M5) l’avaient voulu, le M5 dans sa connaissance des rues fera-t-il à nouveau vent debout pour contester la gestion de nouvelles autorités de la transition, Bah Dao et le colonel Assimi Goïta. Du moins, les divergences de vues par rapport à la gestion de certaines questions puissent faire en sorte que le M5 conserve à présent sa position de statut de contestateurs. Selon Choguel Kokala Maïga, président du comité stratégique du M5, on voit des militaires qui distribuent des forages, mais ce n’est pas leur rôle. Ils doivent être au front. Les attributions du vice-président de la transition, c’est la sécurité, ce n’est pas la distribution des forages et des actions sociales. Il y a un ministère chargé de cela. Il faut sécuriser les Maliennes et arrêter la politique politicienne et la propagande.

La rue pourrait être une nouvelle fois un moyen pour eux de chercher par tous les moyens ce qu’ils veulent. Et, ce coup de massue qu’ils (les membres du M5) ont eu après les deux décrets de la clé de répartition sur les membres qui siégeront au sein du CNT. Le M5 qui réclamait la présidence et le quart des membres de cet organe s’est vu dribler par le CNSP. Et pourtant, l’article 13 de la Charte de la transition, du Conseil national de la transition, stipule que : « Le Conseil national de Transition (CNT) est l’organe législatif de la Transition. Il est composé de cent vingt et un (121) membres répartis entre les Forces de Défense et de Sécurité, les représentants du Mouvement du 5 Juin–Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP), les partis et regroupements politiques, les organisations de la société civile, les centrales syndicales, les syndicats libres et autonomes, les organisations de défense des Droits de l’Homme, les ordres professionnels, les Maliens établis à l’extérieur, les Mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, les Mouvements de l’inclusivité, les groupements de femmes, de jeunes et des personnes vivant avec un handicap, les confessions religieuses, les autorités traditionnelles et coutumières, les chambres consulaires, les faitières de la presse, des arts et de la culture. Un acte fixe la clé de répartition entre les composantes du Conseil national de Transition. Le Conseil national de Transition exerce les prérogatives définies par la présente Charte et la Constitution du 25 février 1992. »

En entendant que les choses soient mises dans l’ordre ; la rue est pour l’instant la meilleure pour le M5 d’arriver à leur fin. Du moment, un éventuel dialogue serait en vue pour apaiser les tensions.

À suivre…

Moriba DIAWARA

Source : LE COMBAT
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