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PR Akory Ag Iknan sur l’inquiétante vague de nouveaux contaminés de la Covid-19 au Mali avec près de 200 cas, depuis le début de la semaine: “Une mine d’exploitation d’or fait à elle seule 4,5% de l’ensemble des cas enregistrés…”
Publié le vendredi 20 novembre 2020  |  Nouvel Horizon
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Au moment où certains maliens tentent de conjuguer la pandémie de la COVID-19 au passé, le pays a connu une ascension fulgurante de la maladie à travers l’enregistrement de cent soixante-quatorze (174) nouveaux cas au bout de trois (03) jours soit, du 14 au 17 novembre 2020. Intervenant sur le sujet sur les ondes d’une radio de la place, le Professeur Akory Ag IKNAN qui coordonne les activités de lutte contre la COVID-19 a rappelé que le Mali savait qu’il n’était pas à l’abri suite à la rechute de la pandémie en Europe, conjugué à l’ouverture des frontières et les récents rassemblements des populations.

En effet, entre le 14 et le 17 novembre, le Mali qui ne comptait presque pas de cas de COVID-19 a subitement enregistré cent soixante-quatorze (174) cas. Interrogé sur la question, le Directeur de l’Institut National de Santé Publique (INSP), non moins coordinateur national de lutte contre la COVID-19 a indiqué que le Mali s’attendait à cela.

« On sait que malgré qu’on a une baisse extrêmement importante de la courbe épidémique, on sait qu’avec tout ce qui se passe en occident, dans les autres pays avec une reprise de l’épidémie, on sait qu’au Mali on ne va pas être indemne », a expliqué le Professeur Akory.

Les facteurs favorisant l’augmentation des cas au Mali sont surtout relatifs selon le Professeur Akory Ag IKNAN à l’ouverture des frontières, et les grands mouvements de ces derniers temps.

Pour Akory Ag IKNAN, autant, le pays a enregistré des remontés de cas quelques jours après le Maouloud, on doit s’attendre dans les mêmes contextes à d’autres nouveaux cas avec les funérailles du Président Amadou Toumani Touré (ATT). « Malgré que nous avons pris les dispositions à l’entrée (place d’Arme du Génie) en prenant les températures , en appliquant les gels hydro alcooliques, en donnant des bavettes à ceux qui n’en n’ont pas , on se rend compte que dès , qu’ils rentrent , ils enlèvent la bavette. Franchement le risque est toujours là », a indiqué le Professeur Akory.

Toutefois, il n’y a pas lieu pour l’instant de parler de seconde vague du coronavirus au Mali contrairement en Occident ,a souligné le professeur. « Nous allons suivre si ce n’est suffisamment pas de cas importés », ajoute Akory Ag IKNAN qui a surtout regretté la situation qui se passe dans les mines.

Les miniers qui arrivent directement au niveau des mines sans qu’ils n’aient un certificat de COVID-19 négatif parce qu’ils ne passent pas par l’aéroport de Bamako, ils vont directement dans les mines… « On n’a pas la possibilité de contrôler si, ils (miniers) sont testés négatifs à la COVID-19 tel que le recommandé le règlement sanitaire international sont des facteurs déterminants dans la progression de la maladie au Mali » estime le Professeur AKORY.

« On a eu suffisamment de cas au niveau des ces mines… il y a une seule mine qui, à elle seule, fait 4,5% de l’ensemble des cas enregistrés du début jusqu’à maintenant. Ça c’est énorme… »

Aussi, pour résoudre le problème de cette mine qui ne respecte pas les recommandations, le Professeur Akory Ag IKNAN a souligné que des dispositions ont été prises.

« Les autorités sanitaires ont du mal à pénétrer dans la mine, pour les cas positifs, on a du mal à entrer pour chercher les contacts , or c’est les contacts qui vont infecter d’autres … la distanciation sociale n’est pas du tout respectée. »

par rapport au vaccin en test actuellement , le Professeur Akory Ag IKNAN a souligné que le Mali a fait part de son désir d’être d’approvisionné suite à la demande de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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