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Education : Tout est fin prêt pour que les examens du DEF, du BAC, BT et CAP se tiennent aux dates prévues
Publié le jeudi 21 juin 2012   |  Le Combat


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© Autre presse
Des candidats à l’examen du Baccalauréat malien
Session de juin 2011.


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A la faveur d’une conférence-débat, le Directeur du Centre national des examens et concours, Assimi Adama Touré, a éclairé la lanterne des médias sur les zones d’ombre qui persistaient à propos de la tenue des différents examens, surtout en cette année de crise sans précédent. La rencontre s’est déroulée mardi au département de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales.

Il y a maintenant trois ans que le département de tutelle vit sous « l’effervescence » de reformes tant au niveau des examens et des programmes qu’au niveau des filières et de leur application pédagogique. Ces différentes reformes, qui concernent à la fois Les Enseignements fondamental, secondaire, général, technique et professionnel ont produit les rendements escomptés concernant le niveau des élèves et les résultats efficients des examens. Concernant les sujets brûlants relatifs à la situation des élèves refugiés ou déplacés des régions Nord, les réponses d’Assimi Adama Touré ont été aussi claires et précises qu’appropriées et convaincantes au fur et à mesure des thèmes abordés et des débats. A la question sur les répercussions que cette crise du Nord provoquera sur le coût des examens, Assimi A. Touré répondra : « Bien sûr que oui. La crise a eu des répercussions désastreuses sur le coût des examens. Ne serait-ce que les frais de déplacement qui seront consentis pour que les élèves du Nord-Mali viennent composer avec leurs camarades au Sud. Aussi bien pour la session ordinaire de juillet prochain que pour la session spéciale d’octobre prochain, cela fera des dépenses supplémentaires ».

Quel était le secret du département de tutelle en organisant à temps, ou du moins à quelque décalage près, tous les examens, malgré la crise au Nord suivie de l’occupation des régions par des rebelles armés et l’instabilité qui règne à Bamako ? Là aussi, le Directeur a été aussi bref que précis : « Les enseignants sont des Maliens comme les autres. Leur vie est liée à celle de leurs candidats Nord comme du Sud. Ils n’ont ménagé effet aucun effort pour organiser, à l’intention des candidats aux différents examens, des cours du soir comme des cours de dimanche et d’autres sortes de cours de tous genres permettant à tous les candidats du Sud et du Nord de se présenter à leurs examens respectifs. A cela, il faut ajouter la disponibilité de toutes les autorités impliquées dans la bonne tenue des examens ». De gros efforts ont ainsi été consentis depuis trois ans par le département pour rehausser le taux de réussite aux examens de 70 à 75 %, soit 30%, et pour lutter contre la fraude et les fuites de sujets qui deviennent des phénomènes récurrents dans notre pays.

Sue ce plan, le Directeur du Centre national des examens et concours reste formel : « J’ai adressé une circulaire à tous les Directeurs d’académie, à tous les Directeurs de CAP et à toutes les instances ayant une responsabilité dans la gestion de l’école pour que, moralement et pénalement, chacun se sente responsable tant de ses actes concernant les fraudes et fuites de sujets au cours des examens ». Parlant du règlement de la crise du Nord, Assimi Adama Touré indiquera qu’au lieu de l’armée seulement, c’est plutôt tout le peuple malien qui doit prendre les dispositions nécessaires pour libérer les régions du Nord-Mali (Gao, Tombouctou, Kidal…) sous occupation des rebelles.

Abdoulaye Faman Coulibaly

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