Selon des sources concordantes, un chef de famille a été récemment exécuté dans le secteur d’Ansongo, pour n’avoir pas versé sa » Zakat « . Les mêmes sources précisent que sa famille a été séquestrée par les assaillants qui exigent toujours le versement de ladite » zakat » sur leur bétail composé en partie de moutons.
Les groupes terroristes imposent aux résidents des localités qu’ils contrôlent le versement de la zakat conformément à la charia. Les personnes, qui refusent de s’acquitter à cette injonction djihadiste, sont tuées ou déportées et parfois soumises à une corvée ou enrôlées de force. Précisons que la » zakat » versée vient renforcer le trésor de guerre des groupes djihadistes.
Ajoutons-y qu’au nord et au centre, divers groupes terroristes s’adonnent au prélèvement de la » zakat » sur les maigres ressources des populations locales. La gestion de cette dime est souvent à l’origine des rivalités entre djihadistes notamment dans le delta central du Niger où l’EIGS et la Katiba Macina sont régulièrement à couteaux tirés.