Depuis 2014, la ville de Kidal , suite à la visite inopportune de l’ex PM Moussa Mara et la complicité agissante de la France aussi, n’est plus sous le contrôle de l’État malien. Au plan politique, administratif et militaire, le Mali n’exerce plus sa souveraineté nationale dans cette région tombée aux mains des groupes terroristes et rebelles indépendantistes. ``
Cela jusqu’à ce jour. Les ex rebelles Touaregs qui contrôlent la ville sur fond de lutte séparatiste, ont récemment fait leur entrée dans le gouvernement de transition. Mais malgré cela , l’entrée de Kidal reste formellement interdite aux forces armées maliennes FAMA . en effet, les populations maliennes, par le biais de nombreuses organisations de la société civile, multiplie les pressions sur le régime déchu ainsi que sur la France, afin que Kidal entre dans le juron de la république.depuis plus de 5 bonnes années la question kidaloise n’a cessé de dominer les débats publics au Mali.
Mais toutes les voies de recommandations jusqu’ici empruntées pour réintégrer dans le juron malien la région de Kidal dans les mains des groupes armés rebelles n’ont été que de vains mots . Aucune des démarches diplomatiques ou politiques auprès de la France métropole n’a abouti . au contraire, la ville s’éloigne de plus en plus de la souveraineté du mali. Au plan politique, malgré les nombreuses discussions engagées par les autorités nationales, lesquelles se sont soldées par un accord de paix et de réconciliation, suivie par de multiples autres actions publiques des gouvernements successifs, les ex rebelles continuent à se cramponner sur la ville de Kidal, tout en y exerçant toutes formes de gestion anarchique. Pis plusieurs attaques terroristes perpétrées contre les forces armées maliennes et les populations civiles des autres régions du nord et du centre du pays, sont parties du fief de la CMA Kidal pour déboucher sur plus tristes hécatombes de la vie de la nation. En clair, Kidal, depuis qu’elle est tombée aux mains des séparatistes, à cause de plus de tort que de bien au Mali. Ensuite Kidal, pendant toutes ces années passées sous contrôle des ex rebelles a servi de terreaux fertiles pour toutes sorte d’insécurité, notamment, les attaques islamistes, le trafic d’armes et de stupéfiants. Aussi , les ressources naturelles de la zone continent d’être pillés par l’administration des mouvements indépendantes touareg, en complicité avec certains multinationales peu orthodoxes. Les dividendes de cette exploitation frauduleuses de ressources du sol et du sous-sol malien ne servent qu’à entretenir le train de vie des partons de la Cma et leur permettre de s’approprier de nouveaux arsenaux de guerre. A présent, pourquoi, en dépit de l’octroi de siège aux groupes armés de Kidal dans l’actuel gouvernement de transition, le blocus n’est toujours pas levé sur les accès de la ville, au profit de la souveraineté nationales ? A quel jeu jouent finalement la CMA et Alliés ? Donc , restons nous éternellement confrontés dans une telle ambiguïté et prétendre comme si tout allait bien ? Moulaye diop