Avec la recrudescence du braquage sur nos routes dont le dernier en date s’est produit dans la nuit du samedi 22 novembre sur la route Diema-Nioro du Sahel, qui s’est soldé malheureusement par trois morts, nos autorités de Transition doivent désormais prendre des mesures urgentes afin de lutter contre ce phénomène qui constitue une véritable entrave à la libre circulation des personnes et de leurs biens et plombe de facto l’économie nationale.
De sources locales, dans la nuit du samedi au dimanche 22 novembre dernier aux environs de 23 heures, un minibus, avec à bord plusieurs passagers, en provenance de Diema, a été attaqué entre Bougoudéré et Diongomané. Selon nos sources, le conducteur qui roulait à près de 80km/h a été surpris par les barricades. En voulant tenter la seule option qui lui restait en pareille circonstance, notamment faire un passage en force parce qu’il n’avait pas de possibilité de rebrousser chemin, des coups de feu ont commencé à retentir de part et d’autre du goudron.
Il nous revient qu’au cours de cette fusillade, le chauffeur a malheureusement pris une balle à l’épaule. Malgré tout il est parvenu à passer les barricades érigées par les braqueurs et a tenté de continuer son chemin. A en croire des indiscrétions, à quelques mètres seulement, il a perdu tout contrôle du véhicule qui a fini sa course dans les broussailles, avant cogner un tronc d’arbre. Et de poursuivre que ce choc a coûté la vie à trois personnes dont un Mauritanien et occasionné plusieurs blessés graves. Les enquêtes sont en cours afin d’arrêter les présumés auteurs de ce braquage. En effet, ce phénomène devient de plus en plus récurent sur l’axe Diema-Nioro du Sahel, une route qui contribue beaucoup à l’approvisionnement de notre pays en denrées alimentaires et qui est fréquentée généralement par les Mauritaniens.