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Mali: les syndats des administrateurs condamnent les nominations des gouverneurs
Publié le dimanche 29 novembre 2020  |  RFI
Prestation
© aBamako.com par AS
Prestation de serment du président et du vice président de la  transition 
Bamako, le 25 septembre 2020  le président et du vice président de la  transition  ont prêté serment au centre internationale de la conférence de Bamako 
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Quatre syndicats de travailleurs des collectivités et de l'Administration territoriale tenaient une assemblée générale ce samedi 28 novembre, à Bamako. Ils étaient déjà en grève illimitée depuis plus d’un mois et demi. Lors de la rencontre, ils ont décidé de poursuivre cette grève destinée à réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Les syndicalistes ont également condamné les dernières nominations massives de militaires à la tête des régions administratives.


Pour la plateforme des quatre syndicats des travailleurs des collectivités de l’Administration territoriale, même si la loi prévoit la nomination, dans les conditions actuelles, de militaires aux postes de gouverneurs, les dernières nominations massives d’hommes en uniforme à la tête des régions posent problèmes.

« Nous ne pouvons pas comprendre que l’exception devienne la règle, critique Ousmane Christian Diarra, porte-parole des quatre syndicats. Sur aujourd’hui vingt gouverneurs, il y a treize militaires contre seulement quatre administrateurs civils. Cela est tout simplement inadmissible dans la mesure où chacun a sa vocation et ils n’ont pas fini de sécuriser le territoire. Ils n’ont pas encore recouvré les quatre tiers du territoire perdu. On se demande qu’est-ce qu’ils viennent chercher dans les bureaux. »

À son interrogation, il répond lui-même : « Cela cache tout simplement la volonté des nouvelles autorités de faire place à leurs copains. Cela est tout simplement inadmissible, c’est une insulte à la situation dans laquelle le pays se trouve. »

Pas du tout contents, les syndicalistes ont par ailleurs, au cours de leur Assemblée générale, appelé à la poursuite de la grève illimitée des revendications en cours.
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