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Découpage territorial : IGDAH-Mali Te Tila dénonce
Publié le dimanche 29 novembre 2020  |  bamakonews
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© aBamako.com par Momo
Un meeting de soutien à la population de Gao
Bamako le 30 10 2015, plusieurs associations de la société civile et représentants de partis politiques étaient réunis à la bourse de travail pour soutenir la population de Gao.
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Dans une lettre adressée au Premier ministre, Moctar Ouane, le Président de la Coalition contre la partition du Mali ‘’IGDAH-Mali Te Tila’’ exprime ses inquiétudes par rapport au communiqué issu de la 41e session ordinaire du Comité de suivi de l’accord (CSA), tenue le 16 novembre dernier au siège de la Minusma à Bamako.

Abdel Kader Maiga, Président de la Coalition énonce que l’accord pour la paix et la réconciliation issue du processus d’Alger est inapplicable en l’état en République du Mali. « C’est pour cela que certains maliens ont trouvé qu’il est contraire dans son contenu aux principes fondamentaux d’unicité, de respect de la souveraineté, du caractère républicain, démocratique et laïc du Mali, et que d’autres, au sortir du Dialogue national inclusif, ont exigé sa relecture », indique-t-il. Selon lui, les gens sont désagréablement surpris d’entendre parler d’une feuille de route de mise en œuvre de cet accord sans même faire référence à cette résolution du DNI visant la relecture dudit accord.

Il salue les actions prioritaires annoncées par le gouvernement en relevant toutefois que la Minusma devrait construire 24 sites de cantonnement. Elle n’a fourni que 8 sites après 5 longues années de la signature de l’accord. Pendant ce temps, elle est en train de construire un aéroport à Kidal et procéder à des dons de toutes natures, alors qu’elle est dotée de près d’un milliard de dollars de budget de fonctionnement par an.

Il avertit que l’opérationnalisation des nouvelles circonscriptions administratives est une bombe à retardement qui conduira à la partition du Mali. En effet, certaines régions créées en 2012 ne sont pas encore opérationnelles. C’est ce qui motive cette prise de position. En outre, il dénonce les récentes visites des émissaires français car ces derniers ne veulent pas que les autorités discutent avec les terroristes, sans tenir compte de l’aspiration du peuple qui en fait une condition pour retrouver la paix et mettre fin à cette guerre asymétrique.

Seydou K. KONE
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