PolitiquePrésidentielle de février 2022 : le colonel Assimi Goïta, vice-président de la transition, serait sur le point de démissionner pour se porter candidat
Publié le mercredi 2 decembre 2020 | L’Inter de Bamako
Dans quel pays Assimi Goïta peut-il être candidat et gagner l’élection présidentielle ? Le Mali n’existe que de nom aujourd’hui. Tout le territoire est presque occupé par des terroristes, malgré une transition dirigée par des officiers. L a prise du village de Farabougou (Niono) par les terroristes est criarde, depuis plus de deux (02) mois.
Cependant, le colonel Assimi Goïta s’est déplacé en hélicoptère comme Rambo à Farabougou, dit-on, pour offrir des dons aux villageois. Les murmures de Bamako ont un argument de taille: la nomination du lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga comme ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, ne serait pas fortuite. Il est le camarade de promotion de Assimi Goïta.
Organisateur des élections générales, Abdoulaye Maïga jouera un rôle important dans l’élection du prochain président qui sera élu démocratiquement. Et pour bénéficier du soutien de l’électorat, Assimi Goïta s’est mué en humanitaire en installant des châteaux d’eau dans des localités sur lesquels il est écrit «don de Assimi Goïta». D’où provient tout cet argent en si peu de temps ?
Les Maliens ont souvent la mémoire courte. Le colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, en 2012, aura été le faiseur du roi IBK. La suite, une tragédie (la tragédie du roi IBK)
Burundi : Pierre Buyoya, un génocidaire en fuite ?
L’ancien président burundais et représentant de l’Union africaine (UA) dans le Sahel avec résidence à Bamako a démissionné de son poste pour se mettre à la disposition de la justice de son pays. Il a été condamné pour assassinat du président Melchior Ndadaye, en 1993.
Pierre Buyoya pourrait, dans les jours à venir, passer sa peine à la prison de Souban (Koulikoro) dont le financement provient des Nations unies pour les prisonniers du génocide rwandais et burundais. À l’époque, notre pays a bénéficié d’une forte somme pour construire une prison et héberger les prisonniers burundais et rwandais à Souban, en 2000.
Source : L’Inter de Bamako