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Le Mouvement « INITIATIVE ZERO VIOLENCE » face à la presse : «Sans une transition capable d’adapter nos textes à nos réalités, l’instabilité des institutions ne serait que chronique »
Publié le jeudi 3 decembre 2020  |  Le Républicain
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Hier, mercredi 02 décembre 2020, les responsables de l’INITIATIVE ZERO VIOLENCE étaient face à la presse, à la Bourse du travail de Bamako, pour inviter les uns et les autres à soutenir la transition qui est en cours au Mali. «Nous devons, en permanence, avoir à l’esprit que le Mali ne peut et ne saurait se faire sans ses fils et ses filles. A cet effet, nous nous devons de dépasser nos rancœurs, nos égos et de nous mettre en juxtaposition et non en opposition. N’oublions jamais que sans une bonne transition, une transition capable d’adapter nos textes à nos réalités, l’instabilité des institutions ne serait que chronique », a souligné le porte-parole de l’INITIATIVE ZERO VIOLENCE, Mamadou Sidibé.


Cette conférence de presse était principalement animée par le porte-parole de l’INITIATIVE ZERO VIOLENCE, Mamadou Sidibé, en présence des autres responsables du Mouvement comme Bakary Sory Traoré et bien d’autres. Dans une déclaration lue par le porte-parole de l’INITIATIVE ZERO VIOLENCE, Mamadou Sidibé, il ressort que les détracteurs de la transition ne sont ni plus ni moins que les ennemis de la nation malienne. Selon Mamadou Sidibé, la situation dans laquelle les militaires ont pris le pouvoir exigeait l’instauration d’un régime d’exception. « Nous rappelons aux hommes politiques, notamment les acteurs de mars 1991 qu’on ne peut souhaiter et encourager la chute de deux Présidents démocratiquement élus par deux coups d’Etat, en 2012 et en 2020, et exiger l’application des règles démocratiques. Aussi, les rappeler que quand il s’agira de faire un choix entre le devenir et l’avenir de la nation malienne et ceux de la démocratie, le choix est vite fait ! Ainsi, les autorités de la transition se doivent de privilégier l’intérêt du peuple et non celui des hommes politiques qui ne représentent pas plus de 1 à 2%. Nous en appelons au sens très élevé de l’ensemble des syndicats de notre pays en les invitant à ne pas faire du terrain syndicaliste, un terrain de défiance, de mépris, de concurrence encore moins un terrain de partisan voire politique car, de tels agissements ne peuvent qu’entacher la lutte très noble que constitue la lutte syndicale », a-t-il dit. Mamadou Sidibé a rappelé aux syndicats qu’il est impossible de dissocier l’intérêt des travailleurs de celui de l’Etat. « Nous, Initiative Zéro Violence, trouvons inadmissible que des partenaires extérieurs comme l’Union africaine, l’Union européenne, les Nations Unies, puissent créer un groupe de soutien à la transition au Mali pendant que les Maliens eux-mêmes sont dans les intrigues. Il est donc impérieux que nous nous ressaisissions et que nous mettions le Mali au dessus de tout. Nous devons en permanence avoir à l’esprit que le Mali ne peut et ne saurait se faire sans ses fils et ses filles. A cet effet, nous nous devons de dépasser nos rancœurs, nos égos et de nous mettre en juxtaposition et non en opposition. N’oublions jamais que sans une bonne transition, une transition capable d’adapter nos textes à nos réalités, l’instabilité des institutions ne serait que chronique », a déclaré le conférencier. Répondant aux questions des journalistes, Mamadou Sidibé a apprécié la nomination des militaires dans certains postes. Enfin, il a souhaité que l’initiative zéro violence soit une réalité.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain- Mali
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