Deux bandits armés sur une moto Jakarta ont tiré sur un homme conduisant une Prado noire, avant de disparaître avec son sac. Cette digne d’un no man’s land s’est déroulée lundi dernier (30 novembre 2020) devant la gare routière de «Africa Tour Trans» sise à Sogoninko.
La victime, Mohamed Traoré dit Bafla (entrepreneur originaire de San), a reçu une balle à la tête et une autre dans la poitrine. Sérieusement blessé. Transporté d’urgence à l’hôpital, il a malheureusement succombé à ses blessures. Selon nos informations, il aurait effectué un retrait bancaire. Visiblement, ses agresseurs étaient bien informés sur cette opération bancaire.
Deux autres braquages ont été signalés dans la capitale le lundi 30 novembre à Bamako, notamment l’un près de Diarra Transport et l’autre à l’ACI 2000 au Rond-point Babani Koné. Ce dernier braquage a visé un expatrié libanais. Des braquages à Bamako, en plein midi et en pleine circulation deviennent désormais le quotidien.
Le mode opératoire reste le même : deux jeunes, à moto, vous suivent, vous braquent et vous dépossèdent de votre argent généralement après une opération bancaire.
En tout cas, avec ces agressions avec armes, ces assassinats, ces cambriolages, ces braquages meurtriers en plein jour et souvent au centre-ville, l’insécurité à Bamako devient inquiétante. A croire que la «Cité des Trois caïmans» s’est transformée en Far West ?