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Une jeunesse malienne mûrie et alerte
Publié le vendredi 4 decembre 2020  |  Mali Demain
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la CMAS
Bamako, le 08 Juillet 2020, la Coordination des Mouvements et Associations et Sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) à animé une conférence de presse à son siège
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De l’avènement de la démocratie au Mali en 1991 à maintenant, la jeunesse malienne des deux dernières décennies a beaucoup mûrie. Disons qu’elle est alerte et prouve que rien ne peut plus aller dans ce pays sans son consentement.
Pour preuve, la jeunesse malienne appuyée par des femmes engagées, patriotiques ayant tiré les leçons du passé, qui ont permis la chute du régime IBK parachevée par l’armée, n’entendent plus être les dindons de la farce.
De nos jours, tout pouvoir au Mali sera contraint de conjuguer avec cette jeunesse qui s’organise davantage, d’année en année, en premier lieu qu’avec une classe politique très affaiblie et qui a prouvé pour la plupart toutes ses limites à développer ce pays. En clair, cette classe politique doit tirer sa révérence afin de permettre aux jeunes politiques en phase avec l’évolution de la réelle politique de prouver leur savoir-faire. En un mot, la vieille garde doit rendre le tablier ou la contraindre. De nos jours, la relève se précise, voire est fin prête à remplacer une vieille garde qui s’accroche sans aucune force véritable, si ce n’est une tentative vaine de s’accrocher mordicus sans vergogne, si élégance.
Le CNSP contrait de conjuguer avec la jeunesse
Avec le CNSP qui tient aujourd’hui les rênes du pouvoir, la réussite de la refondation devant créer la quatrième République, ne saurait voir jour si la vaillante jeunesse malienne n’est pas associée. « Ce qui est clair c’est que la jeunesse d’aujourd’hui constitue un vrai péril pour n’importe quel régime, fut-il militaire puisque plus politisée, désespérée mais dont la force est qu’elle très connectée peinant à supporter l’injustice criarde qui a pignon sur rue dans le Maliba », me confie cet observateur.
L’attente est devenue longue
Après la mise en place du Président et du Vice-président de la transition, la nomination d’un PM et d’un gouvernement, la mise en place des membres du Conseil National de la Transition (CNT) peine à voir jour. L’attente devient longue et les langues commencent à se délier.
C’est fort de cela et des menaces du M5 RFP version du Dr Choguel Kokalla Maïga, que ça bourdonne comme une cocotte-minute., sans compter ces grèves autres préavis de grèves qui sont à prendre très au sérieux.
Confusion et perplexité ont pignon sur rue : Prime à l’impunité !
Mieux, malgré le discours d’investiture captivant du Président de la transition qui a juré de lutter contre la corruption, trois mois après, c’est le statuquo. Les citoyens ont l’impression que la chute d’IBK et de son régime n’auront servi à rien pendant que des directeurs de structures de l’Etat et non les moindres sont incriminés par les rapports du Vérificateur général, du Contrôle Général d’Etat et même des Inspecteurs de la CIPRES, sans que les nouvelles autorités tenues au courant ne lève le petit doigt comme si elles soutenaient l’impunité. Mieux, le Procureur du Pôle Economique a même communiqué sur le nombre de dossiers en sa possession pour passer à l’acte. Peine perdue, au sommet de l’Etat, rien ne filtre. C’est fort de cette situation que des directeurs et leurs collaborateurs de structures incriminées narguent les hommes de médias qui distillent ces informations.
Dans ce cas, les autorités de la transition ainsi que tous les acteurs ont tout intérêt à tenir compte du fait que les maliens attendent des actes et n’hésitent pas à dire : « Trop, c’est trop ! », ou bien « Bah N’Daou, fin de la récréation ! ».
Les autorités de la transition doivent agir et vite…
Ce n’est que par des actes que les autorités de la transition prouveront au peuple malien qu’elles en sont pas complices des corrompus et autres corrupteurs. Si non, un adage a dit que : « Qui ne parle pas, consent ! ».
Est-ce le cas messieurs ?
That’s the question !
Bokari Dicko
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