« La priorité au Mali c’est la question sécuritaire. Qui parle de la question de sécurité, parle de la complicité de la France, il faudra revoir cet accord qui nous lie à l’armée française, huit ans de présence. Chaque jour les Maliens meurent et chaque jour, le Mali perd une partie de son territoire, nous sommes condamnés de travailler à ce que les Maliens soient sécurisés. Cet accord porte des germes de partition et porte atteinte à l’unité nationale. C’est le moment de le remettre en réflexion pour pouvoir proposer des quêtes, dans lesquelles le peuple malien se reconnait.
Siéger dans le CNT pour moi c’est pour répondre à l’appel du Mali. Nous dévons être en mesure de dépasser nos egos et nos personnes et de penser au Mali parce qu’une période transitoire est une période difficile et hautement stratégique en terme de renversement d’un système qui à échoué, pour l’émergence d’un nouveau système au profit de tous ».