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Renforcement des capacités des organisations féminines du Mali : La problématique du divorce au centre des échanges
Publié le jeudi 21 juin 2012   |  Le Prétoire




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De nos jours, la problématique des ruptures d’unions conjugales constituent un grand danger dans notre société comme ailleurs en Afrique. C’est en ce sens que, le mercredi 06 juin 2012 s’est tenu dans les locaux du Centre Aoua Keïta, l’ouverture de l’atelier de validation de l’étude sur « La problématique du divorce au Mali » lancé en août 2011 par le Projet de renforcement des capacités des organisations féminines du Mali (Recofem).

La cérémonie d’ouverture était présidée par le conseiller du ministre de la Famille, de la promotion de la femme et de l’enfant, Mme Sangaré Coumba Touré, en présence de la coordonatrice du Projet de renforcement des capacités des organisations féminines du Mali, Mme Elisabeth Stéphane Condé.

La coordonatrice du projet a rappelé, dans un premier temps, l’importance du mariage dans notre société, avant de mettre un accent sur la problématique du divorce dans notre pays. Elle a profité de l’opportunité pour expliquer pourquoi le Recofem a initié une étude pour trouver des solutions avec les autorités du pays.

La représentante du ministre de la Famille, Mme Sangaré Coumba Touré, fera savoir qu’au Mali, comme dans beaucoup d’autres pays à travers le monde, le mariage est considéré comme un rite incontournable, la seule manière légitime de fonder une famille socialement reconnue. Cependant, force est de reconnaître que l’urbanisation, l’incompréhension au sein des couples, la polygamie, le chômage ont aujourd’hui bouleversé le mariage. Ce bouleversement des rôles dans le cadre du mariage crée des conflits et peut conduire à la rupture.

« Le fléau du divorce a atteint un niveau tel qu’on tend vers la banalisation du mariage et la déstabilisation de la cellule familiale avec toutes les conséquences négatives sur les individus et la société toute entière. L’augmentation du nombre de divorces ne se limite pas aux seules zones urbaines ou à des couches sociales spécifiques. Il s’agit bien d’un phénomène de société qui transcende les questions culturelles, économiques, de statut social ou de niveau de développement d’un pays », a-t-elle déclaré.

A en croire la représentante, au regard de la place prépondérante du mariage dans nos différentes cultures et notre société, peut-on envisager une quelconque promotion de la femme si l’institution qu’est le mariage est menacée ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Quelles solutions faut-il envisager pour endiguer le phénomène ? C’est pour répondre à toutes ces questions que l’atelier a été organisé.

Destin GNIMADI

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