C’est le nouveau rapport du Groupe Mondial de la Protection (GPC), un réseau dirigé par le Haut Commissariat de l’ONU, qui fait cette révélation dans son rapport 2020.
Selon ce rapport, « les groupes armés exercent le trafic d’enfants destinés aux travaux de corvée dans les mines d’or du nord malien ». D’autres enfants, joute la rapport, sont enrôlés dans les groupes armés pour servir, parfois, de chair à canon.
« Les enfants sont forcés à combattre pour les groupes armés. Ils sont victimes de la traite des êtres humains, de viols, de vente. Ils sont forcés à la servitude sexuelle ou domestique ou au mariage précoce », poursuit le rapport.
Au centre du pays, des femmes et des jeunes filles sont enlevées, agressées, sexuellement, et violées ; tandis que les mines d’or de Kidal, les enfants sont utilisés comme main d’œuvre bon marché.
Des pratiques, jugées inacceptables, par le Groupe Mondial de la Protection (GPC), qui appelle les autorités maliennes à faire de la protection des enfants la priorité de ses priorités.