NEW YORK (Nations Unies) -- Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a mis en garde mercredi contre tout "nationalisme vaccinal", appelant à davantage de financement pour garantir la vaccination en Afrique.
"Il est vrai que nous voyons le nationalisme vaccinal avancer à toute vitesse", a-t-il dit lors d’une réunion virtuelle de l’ONU et de l’Union africaine.
Le chef de l’ONU a lancé cet avertissement à l’heure où des pays riches font la queue pour acheter des millions de doses de vaccins potentiels contre le COVID-19 aux dépens des pays beaucoup plus pauvres.
M. Guterres a réitéré son appel à faire que les vaccins anti-COVID-19 "soient un bien public mondial" accessible à tous, partout, particulièrement en Afrique qui a désespérément besoin de financement pour "répondre adéquatement à la crise".
Afin de soutenir cet effort, il a réclamé 4,2 milliards de dollars d’ici deux mois pour COVAX, une initiative mondiale soutenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et visant à garantir un accès efficace et équitable aux vaccins dans le monde entier.
Le financement intégral de COVAX est le seul moyen d’assurer que tout vaccin potentiel soit accessible pour le continent africain et d’autres pays en développement.
En date de jeudi après-midi, l’Afrique recensait 2.304.485 cas d’infection confirmés, avec 54.856 décès, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).