Contre toute attente, certaines langues affirment que Soumeylou Boubeye Maïga serait dans la dynamique de se présenter aux prochaines législatives dans la commune de Kati pour être député. Une fois élu il se positionnera afin de lorgner le siège du futur président de l’Assemblée nationale, sait-on jamais. Selon nos sources, il espère se servir du perchoir comme tremplin pour se hisser sur la colline de Koulouba, cinq ans après. Curieusement, certains journaux de la place, lui prêtent l’intention d’occuper la primature. Donnons donc le temps au temps.
Forces alternatives pour le renouveau (Fare) : De l’électricité dans l’air
La convulsion née du choix du candidat à suivre au second tour du présidentiel du 11 août dernier ne s’estompe pas. Selon des sources proches du parti, un groupe à la solde d’un des fondateurs du parti, en la personne du richissime Soumana Mory Coulibaly, fait circuler à l’intérieur du parti une pétition de clarification des positions : Pour on contre à l’accompagnement du président IBK durant son mandat. L’objectif de la pétition est de départager les deux camps qui s’affrontent depuis le deuxième tour. La pétition est ainsi libellée, selon nos sources : « vu le score obtenu par le candidat au 1er tour du scrutin, vu la prééminence du staff du candidat sur les décisions du parti, vu la détermination du candidat à aller à l’opposition, il revient donc souverainement aux militants à la base de départager les deux camps soit en signant pour ou montrer son alignement sur la position de Modibo Sidibé en s’abstenant de signer ». C’est dire que le phénomène IBK n’a pas fini de révéler tous ses secrets, et ses cassures.
Ralliement de Me Tall à IBK : Si c’est pour son dû ?
Selon des indiscrétions, le président du CNID Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga Tall, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 28 juillet dernier, court derrière des dus, qui s’élèvent à environ 150 millions de Fcfa, rentrant dans le cadre de ses honoraires d’avocat de l’Etat au titre de l’exercice 2012 du contrat de prestation qu’il a passé avec le gouvernement sous le règne d’ATT. Selon nos sources, le contrat n’a certes pas a été résilié, mais le gouvernement n’a aucunement eu recours au cabinet de Me Tall durant cette période. Du coup, les deux gouvernements de la Transition (celui de Cheick Modibo Diarra ainsi que de Django Sissoko) rechignent à lui verser ce montant, faute de liquidité.
C’est pourquoi en véritable renard, Me Tall aurait fait le choix de se tourner vers la direction ou le bon vent souffle, le camp d’IBK. Espérons que les sous du Maître ne se perdent pas sous la force du vent.