interpellé par la police le lundi 21 septembre 2020 , puis présenté le jeudi 24 septembre dernier devant le juge d’instruction du Tribunal de Grande instance de la Commune III qui l’a aussitôt, inculpé de « violences, coups et blessures ». L’artiste Sidiki Diabaté , après plusieurs échecs de tentatives de ses défenseurs, sera fixé sur son sort aujourd’hui aux dires de nos sources . L’artiste saura s’il aura la liberté provisoire ou non. Sauf changement de dernière minute le verdict sera connu aujourd’hui. Il est bien de noter que les greffiers avaient annoncé qu’ils observeront la grève de l’UNTM.
Faut-il rappeler que par le passé Me Magatte A Seye, l’un des avocats de l’artiste avait écrit au juge en charge de l’affaire à travers une lettre dont le contenu est la suivante : « Depuis le 24 septembre 2020, Monsieur Sidiki Diabaté a été placé sous mandat par vos soins. A ce jour et malgré nos multiples interventions, il n’a pas été entendu au fond. Cette situation qui semble convenir à notre cabinet d’instruction viole à mon avis un principe sacro-saint consacré pour le droit pénal moderne actuel et la constitution du Mali, je veux parler du droit de toute personne de bénéficier d’un procès équitable dans des délais raisonnables.
Depuis tout ce temps, vos auditions qui sont centrées sur la partie civile et « les témoins » n’ont pas permis à Sidiki Diabaté de s’expliquer et de se défendre… Pourtant il est maintenu en prison pour des raisons que je commence à ne plus comprendre.
Pour toutes ces raisons, je vous prie de prendre acte du fait qu’il sollicite par la présente sa mise en liberté provisoire. Il a toutes les garanties de représentation puisque artiste malien mondialement connu ». Après cet écrit de Me Magatte A. SEYE, le collège de soutien de Sidiki Diabaté compte saisir désormais la Cour d’appel de Bamako pour le même motif qui est la demande de liberté. Notons pour finir que sidiki Diabaté est assisté par un Collectif d’avocats composé de Me Magatte A. SEYE, du Cabinet SEYE avocats ; Me Seydou Badian Kéïta et Me Cheick Oumar Konaré.