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Le phénomène du banditisme persiste sur les axes routiers au Nord-Mali : Des bus de trois compagnies de Transport : SONEF, Nour et Telemsi victimes de Braquage d’hommes Armés entre Gossi-Gao
Publié le jeudi 17 decembre 2020  |  Le Soir de Bamako
Sonef
© Autre presse par DR
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Le nord du Mali est une zone à haut risque. Des hommes armés y règnent en maîtres absolus. Partout les hommes et femmes vivent dans la peur.




Les populations sont à la merci des terroristes et aux petits bandits .Ceux qui s’aventurent à voyager sont exposés aux braquages sur les routes en l’absence d’une armée censée les défendre contre les agressions. Les société de transport payent cher dans cette situation d’insécurité ambiante .Les compagnies comme SONEF et NOUR ont été plusieurs fois les cibles des bandits.

Ce fut le cas dans la nuit du mardi à hier mercredi ou d’après les informations trois bus sont tombés dans le piège de ces hors la loi .Il s’agit de bus appartenant aux sociétés suivantes : SONEF, NOUR et TELEMSI .Les voyageurs à bord de ces cars qui font la desserte de la ligne Bamako-Gao ont été dépossédés de tous leurs biens signalent les sources qui font cas de ce braquage survenu entre Gossi et Gao .Quelques heures avant cet acte criminel, on signalait un braquage qui s’est déroulé sur l’axe Ansongo-Labbezanga, précisément dans la localité de Seyna Bakr Koyra à seulement huit kilomètres du checkpoint des forces armées régulières. Pendant plus de deux heures, les passagers et les agents d’une ONG ont été dépouillés par les visiteurs indésirables sans aucun secours malgré les alertes auprès des forces de sécurité indiquent les sources sur ce braquage au nord du pays.

Cette situation montre à suffisance que la situation sécuritaire est vraiment dégradée dans cette partie du pays. Une source qui évoque la crise indique que plus de 100 motos ont été aperçues aux environs d’Ansongo sur la route de Tinhamas rapportent les sources selon lesquelles le groupe d’individus lourdement armés sur ces engins parlent haoussa, peul et anglais. D’où l’on peut légitimement s’interroger si des éléments de Boko haram ne se sont pas infiltrés sur notre territoire pour participer aux combats que les deux groupes rivaux : l’EIGS et le GSIM se livrent sur le terrain depuis quelques jours.

Source : Le Soir De Bamako
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