La traque des bandits qui hantent les populations de Bamako se poursuit inlassablement par les forces de Sécurité. En effet après l’arrestation au lendemain du braquage , de Fodé Dabo alias Dasso par le Commissariat du 12ème Arrondissement, un membre actif du braquage de l’agence de la BDM au 1008 Logements, les services de sécurité viennent de cueillir deux autres membres du gang qui sème présentement la terreur non seulement dans la capitale mais sur les axes routiers.
Cette traque a permis de mettre le grappin sur Samba Diallo et Bada Dicko dit « Baraba ». Le premier a été arrêté le samedi dernier sur le site d’orpaillage de Bokoro dans la commune rurale de Selingué alors que le second (Bada Dicko) est cueilli, le même jour à Sirakoro en compagnie d’un autre complice dénommé Hamidou Diallo. Tous ces malfrats ont participé à l’attaque de l’agence de la BDM.
Selon une source proche des enquêteurs, le gang avait bien planifié cette opération. Ces malfrats conduits par le sieur Bada Dicko ont procédé à un repérage de la banque le 27 Novembre, avant d’entamer la préparation matérielle. Et c’est Bada Dicko qui planifia l’opération et le gang devrait entrer en action, le 6 Décembre. Ils anticipèrent par la suite après une consultation chez un charlatan pour effectuer leur forfait le 1er Décembre au cours duquel ils emportèrent plus d’une dizaine de millions de francs CFA.
Tout laisse à croire que, c’est le même groupe constitué d’anciens pensionnaires de la prison centrale de Bamako qui est l’auteur des actes de banditisme aussi bien dans la ville que sur les axes routiers (Bamako Segou ; Bamako-Dièma et Bamako-Sikasso). La traque des autres éléments en cavale se poursuit. On peut citer entre autres Hamidou Diallo et Pathé Diallo.
La suite de l’enquête va aussi permettre de remonter aux véritables cerveaux des crimes qui dirigent les opérations depuis les geôles de la prison centrale de Bamako-coura.
Les services de sécurité et leurs collègues des renseignements sont déterminés à démanteler ce réseau de criminels.
Le plus dur semble fait, il appartient aussi aux populations de jouer leurs partitions en dénonçant toute personne suspecte dans leurs localités respectives.