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Grève de 5 jours : Une semaine plutôt calme!
Publié le vendredi 18 decembre 2020  |  Le Combat
Échangeur
© aBamako.com par Momo
Échangeur pour deux roues à la descente du pont Fahd: Un joyau qui change la face du trafic bamakois
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Comme cela est prévu depuis quelques moments, la grève de 5 jours déclenchée par l’UNTM s’est étendue sur toute l’entendue du territoire. À ce stade, la ville de trois caïmans demeure dans un calme temporaire dès le lundi et durant toute la semaine. Dans les services étatiques, dans la circulation, dans les agences d’opérations entre autres, tout est calme. Le constat est palpable. Que faudrait-il retenir ?




Comme nous le savions tous, la grève de 5 jours de l’UNTM s’est bel et bien déroulée sur toute l’entendue du territoire. En effet, cette grève était prévue depuis un certain temps suivant ainsi la première, et particulièrement après l’échec de négociations avec le gouvernement de la transition. Faut-il le rappeler, le motif de la grève que connait la majeure partie des Maliens, porte sur 9 points saillants et une trentaine sous points qui ne sont pas nouveaux. L’indemnité, la prime, la grille indiciaire, et également, la révision d’enrichissement illicite. Chose qui serait plus politique que syndicale pour l’étiquette et la justice sociale dans les conditions de vie des travailleurs du Mali. Certains syndicats avaient rejoint l’UNTM, notamment le syndicat Libre des Travailleurs de l’Administration Territoriale et d’autres qui se sont engagés. Cette lutte envisage le combat contre le mépris et l’injustice, érigés en mode de gestion. Ainsi, c’est à l’État d’assumer sa responsabilité d’une manière ou d’une autre. Selon les estimations, l’État avait au préalable perdu plus des milliards de nos francs CFA dans le cadre de 3 jours de grève passés. Que adviendrait-il de ces 5 jours? C’est toute la question qui est là au centre de nos réflexions. À cela s’ajoute la Banque Internationale du Mali (BIM) qui de sa part, a fermé ses guichets sur tout le territoire malien dans le cadre de la grève incluse, juste les GABs restent disponibles. Par conséquent, cela augmentera les difficultés liées dans la bonne gestion et la refondation d’un Mali nouveau, parce que, nous avons d’énormes inégalités, les dettes et les réclamations sont le quotidien. Vu que des services d’administrations, les agences d’opérations et entre autres sont fermés. Surtout à l’approche de cette fin d’année dans la crise sanitaire, crise économique, crise sécuritaire et entre autres. Quand est-ce que les choses vont s’arranger? En outre, des spécialistes parlent déjà sur l’année suivante à travers des phénomènes et des actions attendus. Nous resterons les yeux fixés sur les Autorités dans les désespoirs. Et si rien n’aboutit, le prochain papier nous édifiera. Nous allons conclure en notant que, malgré les menaces et les faits que traverse notre pays, les pauvres subsistent les victimes. Hélas, hélas !!

Lassana Sow, Stagiaire

Source : LE COMBAT
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