Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mali: le gouvernement assure ne pas vouloir remettre en cause les libertés publiques
Publié le lundi 21 decembre 2020  |  RFI
Moctar
© Autre presse par DR
Moctar OUANE, Premier Ministre de la transition
L`ancien Ministre des affaires étrangères de Amadou Toumani Touré, Moctar OUANE est nommé Premier Ministre de la transition.
Comment


Au Mali, le gouvernement de transition cherche à rassurer. L’état d’urgence est en vigueur dans le pays depuis samedi matin, avec des mesures sanitaires pour contrer la propagation du Covid-19, mais également des dispositions sécuritaires, en raison de la lutte contre la menace terroriste. De nombreuses voix se sont élevées contre des dispositions jugées liberticides. Les autorités ont publié ce dimanche un communiqué, en forme de mise au point, pour répondre à ces inquiétudes.

« L’instruction relative à l’état d’urgence ne vise nullement à remettre en cause quelque liberté que ce soit, elle n’a pas vocation à prescrire de nouvelles mesures et ne fait que rappeler les dispositions des lois et des règlements. » Le ministère de l’Administration territoriale tente de calmer les inquiétudes au sujet des instructions données vendredi aux gouverneurs, préfets et sous-préfets maliens, leur rappelant la batterie d’outils légaux et règlementaires à leur disposition dans le cadre de l’état d’urgence. Contrôle des médias et des réseaux sociaux, possibilité de limiter les déplacements ou même d’enfermer sans décision de justice quiconque s’opposerait à l’action des pouvoirs publics, ces instructions ont suscité des réactions inquiètes voire outrées, parmi les organisations de journalistes ou de défense des droits de l’homme.

Mais les possibilités ne disent pas les intentions, expliquent aujourd’hui, en substance, les autorités. Et c’est également ce que pensent d’autres acteurs de la scène politique malienne. « Ce sont des mesures qui sont dans les textes », abonde l’ancien Premier ministre Moussa Mara, qui n’avait pas soutenu le coup d’Etat militaire et qui se pose aujourd’hui en accompagnateur vigilant de la transition. « Le ministre a commis l’erreur de les rappeler dans son instruction alors qu’elles n’ont pas lieu d’être, mais il n’y a pas de volonté de serrer la vis », estime Moussa Mara.
... suite de l'article sur RFI

Commentaires