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Djibril Diallo, Président de la ‘’Tribune pour le Mali’’ à propos de la grève de l’UNTM : ‘’ Mettre les bâtons dans les roues de la transition, c’est les mettre dans les roues de la refondation du Mali ‘’
Publié le mardi 22 decembre 2020  |  Le challenger
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’UNTM
Bamako, le 12 avril 2017 l’UNTM a tenu une Conférence de presse à la bourse de travail
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Djibril Diallo, Président de la ‘’Tribune pour le Mali’’ a animé une conférence de presse afin d’inviter l’UNTM à savoir raison garder et réfléchir par deux fois, au lieu d’être piloté par la fougue. C’était vendredi 18 décembre 2020 à la Maison de la Presse.

Au cours de son intervention, Djibril Diallo a précisé que l’objectif de cette rencontre avec la presse est de donner à temps réel, l’avis de la Tribune pour le Mali sur les questions de la nation, dont la grève de l’UNTM qui est un bâton dans les roues de la transition qu’il faut un moyen pour l’enlever.

Selon ses propos, « mettre les bâtons dans les roues de la transition c’est de mettre aussi les bâtons dans les roues de la refondation du Mali qui est sous les jougs d’un pouvoir d’exception ». Il dira que nous somme sous ce pouvoir d’exception qui a exclusivement été chargé de doter le Mali d’une nouvelle constitution, d’un président démocratiquement élu et d’aller vers une refondation du Mali. ‘’Nous disons aux grévistes qu’ils ont le droit d’aller en grève, de revendiquer, mais qu’ils sachent raison garder pour attendre un pouvoir démocratiquement élu ».

Aussi, il a rappelé que la grève est un droit pour un syndicat autant la décision d’un travailleur à ne pas observer la grève mérite d’être respectée. « Le monde entier reconnait au syndicat le droit de grève, mais toute grève dénudée de bon sens porte un coup à l’ensemble des acteurs du monde de travail. Le syndicalisme est la défense du droit des travailleurs et celui des entreprises ». Pour lui, l’UNTM devrait réfléchir par deux fois au lieu d’être piloté par la fougue.

« Vouloir faire imposer à une transition de 18 mois, un engagement d’environ 1800 milliards de F CFA que les pouvoirs politiques régulièrement élues géreront toute leur existence, c’est mettre le couteau à la gorge de l’Etat. Un État responsable refuserait une telle pratique », a-t-il conclu.

Coumba Cissé
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