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L’Accord de paix, seule voie pour résoudre la crise au nord du Mali
Publié le mardi 22 decembre 2020  |  APS
Reprise
© aBamako.com par AS
Reprise des travaux du Comité du Suivi pour la mise en œuvre de l`Accord pour la paix
Bamako, le 1er Octobre 2020, le Comité de Suivi pour la mise en œuvre de l`Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d`Alger a repris ses travaux.
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Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui a affirmé que «l’Accord de paix et de réconciliation de 2015, issu du processus d’Alger, est considéré à l'unanimité comme la seule voie à même de résoudre, de manière définitive et durable, la crise au Nord Mali».

Dans un entretien accordé au quotidien «Echorouk», dans son numéro de lundi, M. Chergui s’est félicité des engagements pris, jusque-là, par le Gouvernement provisoire malien au sujet de la mise en oeuvre de l’Accord d’Alger.

Il s'agit en outre de placer ledit Accord en tête des priorités définies dans la feuille de route pour la période de transition, désigner des ministres de la région du Nord Mali au sein du gouvernement provisoire, et reprendre les travaux du Comité de suivi de l’Accord (CSA), a soutenu le haut fonctionnaire de l'UA.

Et de rappeler que le CSA s’est réuni le 16 novembre passé pour s’enquérir des réalisations, passer en revue les défis et proposer des méthodes efficaces pour l’application rapide de l’Accord.

M.Smaïl Chergui a, par ailleurs, mis le doigt sur «la difficulté d’agir face au terrorisme et aux complications qui en découlent, en ce sens que la réponse militaro-sécuritaire ne porte plus ses fruits», estimant qu’il faudrait «dégager une politique plutôt intégrée afin de gagner la confiance des citoyens et prévenir un maximum de jeunes contre l’extrémisme».

«Le soutien apporté par la communauté internationale au Mali demeure en deçà des attentes des Maliens qui s’interrogent sur l’utilité des forces étrangères présentes dans leur pays, au moment où les groupes terroristes gagnent du terrain sur la côte ouest africaine», a-t-il déploré.
L’UA tente de maintenir le cessez-le-feu en Libye
Concernant la position du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA vis-à-vis du paiement de rançon et de la relaxe des terroristes en contrepartie de la libération des otages au Mali, M. Chergui a affirmé que «le paiement de rançons aux terroristes était et demeure une préoccupation majeure pour l’UA, notamment après la décision n 256 de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue en juillet 2009, laquelle avait affirmé que le paiement de rançons constituait un moyen de financement de l’activité terroriste, allant jusqu’à le qualifier de crime. Ainsi, un appel a été lancé à l’Assemblée générale de l’Onu et au Conseil de sécurité international pour la prise des mesures criminalisant et interdisant cette pratique.

Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA a estimé «qu’il en était de même pour le CPS, lequel insiste sur cette question importante à chaque occasion où la question du terrorisme en Afrique est évoquée», ajoutant «néanmoins, nous aspirons toujours à une convergence, voire à un consensus de la communauté internationale sur la criminalisation et l’interdiction du paiement de rançons, bien que le Conseil de sécurité international ait encouragé la direction exécutive de lutte contre le terrorisme de l’Onu à construire les capacités des états aux fins d'adopter le mémorandum de l’Algérie des bonnes pratiques visant à empêcher les terroristes de recourir à l’enlèvement contre une rançon».

«Face à tous ces défis, M. Chergui a mis en avant le rôle attesté de l’Algérie dans le renforcement du système africain de paix et de sécurité, en abritant deux instances importantes en matière de lutte contre le terrorisme et le crime international organisé, en l’occurrence le Centre africain d'Etudes et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et l’Afripol, et sa contribution à former et à apporter un soutien multiforme à plusieurs armées africaines.
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