Malgré la pandémie à Covid-19 et les crises multidimensionnelles au Mali, la banque des agriculteurs garde le cap. Elle reste solide, selon la 138ème session ordinaire de son Conseil d’administration qui a eu lieu sous la direction de son président du Conseil d’administration Moussa Alhassane Diallo et en présence de Souleymane Waïgalo son directeur général.
La 138ème session ordinaire du conseil d’administration de la BNDA a porté sur deux points essentiels, l’adoption du plan de développement à moyen terme 2021-2025 (PMT7) et le budget 2021. Selon le PCA, Moussa A. Diallo, la mise en œuvre du PMT7 démarrera à partir du 1er janvier 2021. Pour ce faire, ajoute-t-il, le modèle de distribution, d’organisation de la BNDA et la question du digital accélérateur de la croissance sont les choix stratégiques.
Pour le PCA, un nouvel ordre bancaire va naitre à cause de la Covid-19 dans l’espace Uémoa de par son bouleversement des habitudes de travail, le comportement des clients et l’adaptation des outils de travail à la situation. Ensuite, M. Diallo a confié que pour 2021, les autorisations de crédit atteindront 539 milliards F CFA, 389 milliards F CFA de collecte de dépôts et 11 milliards F CFA d’investissements. “La BNDA dans ses orientations stratégiques entend demeurer une banque au service du financement du développement agricole et rural au Mali”, a confié, M. Diallo.
En plus de la pandémie à Covid-19, la banque verte a connu d’autres difficultés, selon le directeur général Souleymane Waïgalo. A l’en croire, la crise sécuritaire dans certaines zones agricoles, a empêché la banque de travailler dans ces zones. Il a aussi souligné la crise institutionnelle que le pays a connue en août dernier. L’embargo et autres difficultés. “L’Etat est le partenaire privilégié de la banque. Si l’Etat a des difficultés, la banque aura sûrement sa part”, a estimé le directeur général à la fin de la 138ème séance du Conseil d’administration.