Les forces du mal n’ont jusqu’ici pas cessé de faire couler le sang au nord et dans le centre. Cela fait plusieurs années maintenant que ces parties du pays sont confrontées à une insécurité chronique liée à la présence de groupes terroristes. De sources sûres, un officier de la Plateforme a été tué par des hommes armés dans la nuit du mardi à hier mercredi 23 Décembre 2020.
Il s’agit de Hamadiknane Ag Souleymane, abattu à Tedeyne à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du village d’Anderaboukane. Il s’agit là encore d’un assassinat ciblé. Le phénomène est courant. Il y a moins d’un mois, la ville de Gao a été endeuillée par la mort d’un jeune commerçant poignardé par des individus armés.
Quelque temps après, un autre homme avait été ciblé, mais grâce à la vigilance de la garde le plan des visiteurs indésirables a échoué. Un des membres du groupe de bandits qui ont voulu s’infiltrer dans un domicile privé pour commettre un forfait a été neutralisé.
Les bandits ont abandonné leur véhicule dans leur fuite. Plusieurs membres des mouvements armés inclusifs ont été tués dans des conditions obscures. Ce fut le cas à Tombouctou quand des inconnus ont assassiné un officier responsable du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) il y a quelques années. A Gao, d’autres responsables des groupes d’autodéfense, mais également de simples citoyens ont trouvé la mort dans des attaques menées par des bandits isolés.
Devant certains cas, les jeunes de Gao tentent de s’organiser pour riposter. Chaque fois ce sont les autorités qui interviennent pour circonscrire le problème.