Une rencontre d’échanges a eu lieu le 19 août à Banamba sur la prolifération des armes légères. Présidée par le préfet Boubacar Bagayoko, elle a regroupé une mission de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres et les autorités administratives et politiques du cercle de Banamba dans la salle de conférence de la mairie. La délégation de la commission nationale était dirigée par le colonel Abdoulaye Ag Hamadoun. On notait aussi la présence du président du conseil de cercle, Bakary N. Diarra, du sous préfet central, Jean Marie Sagara, et du 3ème adjoint du maire, Zoumana Kantako.
Les communautés locales, victimes de la prolifération des armes légères, constituent par conséquent des acteurs stratégiques incontournables dans la lutte contre ce phénomène. D’où cette rencontre inédite à Banamba pour discuter avec les autorités locales, la population, la société civile et les acteurs impliqués de l’état actuel de la prolifération des armes légères dans la localité et faire des propositions de solutions à intégrer dans le plan d’action de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.
Placée sous l’autorité directe du président de la République, cette commission est une structure chargée d’élaborer et de mettre en œuvre la politique nationale de lutte contre la prolifération des armes légères.
A Banamba, les armes de fabrication artisanale sont nombreuses et, en général, utilisées pour des infractions. Les fabricants et les détenteurs de ces armes n’ont pas d’autorisation.
Les acteurs locaux ont plaidé pour l’allégement de la procédure légale pour la fabrication et le port des armes légères, la création d’une commission communale et l’autorisation des préfets pour la délivrance des autorisations de port d’arme.
Le colonel Abdoulaye Ag Hamadoun a souligné combien la lutte contre la prolifération des armes légères requérait de patience. Il a rappelé le devoir de chaque citoyen d’y participer. Le préfet Boubacar Bagayoko a salué l’initiative de la commission nationale, estimant qu’elle participe de la nécessaire sensibilisation des populations sur les dangers de la prolifération des armes légères.
Signalons que plus de 17 ministères ainsi que la société civile sont représentés au sein de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.