Pendant que le monde célébrait Noël, la triste nouvelle du décès brutal du président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) des suites de Covid-19 s’est répandue comme une traînée de poudre.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Mauvaise blague ? Pure fiction ? Celui qui était perçu comme le futur président de la République a quitté ce monde, sur la pointe des pieds, sans que son agonie fasse la une des journaux. A la stupéfaction s’est greffée la colère. Vu son parcours, Soumaïla valait le coup d’être essayé. Que le Mali en soit ainsi privé à une période charnière de son histoire avait de quoi donner des vertiges pas seulement à ses militants mais aussi nombreux citoyens d’autres bords politiques qui espéraient avoir trouvé l’homme de la situation.
Seulement voilà, Soumaïla Cissé a perdu sa dernière bataille en France pendant que les militants du parti URD et les citoyens lambda mettaient les bouchées doubles aux préparatifs de la prochaine présidentielle à l’instar de Tous Pour Soumaïla (TPS). Cet espoir a été brisé par le Tout- Puissant conforte cet adage bien africain : « tout homme meurt en grossesse ».
Dès l’annonce de son décès, parents, amis, militants et des milliers d’anonymes ont pris d’assaut sa résidence sise à Badalabougou. Il avait occupé nombreux postes au sommet de l’Etat.et avaitété finaliste malheureux à maintes reprises en 2002 face à l’ancien président du Mali feu Amadou Toumani Touré (ATT), en 2013 contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et en 2018. En mars 2022, L’enfant de Niafunké était une figure emblématique du landernau politique malien
En lui, le Mali perd un de ses valeureux fils. Dors en paix champion !