Au seuil de la nouvelle année 2021, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile du Mali, le colonel Modibo Koné a entrepris une grande tournée au nord du pays. L’objectif était de s’enquérir des conditions de vie et de travail de ses hommes sur le terrain. De Ménaka à Gao en passant par Labbezanga et Ansongo, la venue du ministre a été appréciée de tous, surtout du côté des forces armées et de sécurité.
« Je suis venu m’enquérir de vos conditions de vie, de travail et, aussi, vous apporter le salut et le soutien des hautes autorités de transition : le président Bah N’Daw, le vice-président, le colonel AssimiGoita et le Premier ministre, Moctar Ouane », a affirmé le ministre Koné, lors de son séjour à Ansongo, le jeudi dernier. Lors de cette tournée, le ministre s’est rendu successivement à Labbezanga, à la frontière Mali-Niger, où il a visité, selon AMAP, un détachement des Forces armées maliennes (FAMa), le poste de contrôle de la police, ainsi que la gendarmerie.
Il s’est ensuite rendu, selon la même source, au camp militaire, au camp de la garde, à la Brigade territoriale de la gendarmerie et au commissariat d’Ansongo, chef-lieu de cercle.
Dans toutes ces structures visitées, le ministre a rassuré, selon AMAP du soutien et de l’accompagnement des plus hautes autorités de la transition : « Nous nous engageons à vous apporter tout le soutien nécessaire pour faire face à votre mission régalienne », a-t-il indiqué, tout en invitant les hommes à la cohésion sociale, à la discipline et à l’interopérabilité entre les différentes forces .
Après Ménaka, Labbezanga et Ansongo, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile s’est aussi rendu à Gao ou il a été chaleureusement accueilli par les autorités administratives et coutumières de la cité des Askias. Là également, il a successivement visité la Direction régionale de la Protection civile et de la Police nationale, le Groupement régional de la Garde nationale, la région de Gendarmerie et l’Antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants.
Partout, les responsables communautaires ont exposé leurs inquiétudes face aux menaces sécuritaires pressantes surtout dans les zones frontalières.
Selon certains témoignages, des complicités locales seraient à la base de la détérioration du climat sécuritaire dans la région. Sur ce point, le ministre n’a pas manqué à mettre en garde ces acteurs de la sécurité, sans lesquelles, les forces de sécurité seraient, selon lui, inefficaces dans l’accomplissement de leurs missions quotidiennes.
« Rien n’est possible sans la sécurité », a-t-il indiqué avant de souligner : « Un état de fait auquel il faut impérativement mettre fin pour la quiétude dans la région ».
En tout cas, cette visite était plus que nécessaire du côté des forces armées maliennes : « Cette visite m’a permis de surmonter mon stress », s’est exprimé un soldat très ému. Ce Caporal affirme également : « Je suis très content, car cette visite du ministre nous réconforte. Ceci est le témoignage fort que nous ne sommes pas oubliés par la hiérarchie ».