La seconde vague du Covid-19 touche durement l’Afrique, en dépit des statistiques qui sont loin de refléter la réalité en l’absence de réalisation de tests. Et le continent afche depuis quelques semaines les taux de croissance des contagions hebdomadaires les plus élevés. De plus, le 8 janvier dernier, le continent a enregistré son pic de contagion avec plus de 35.898 nouveaux cas enregistrés ofciellement en 24 heures, du jamais vu auparavant.
Du coup, la courbe des personnes ofciellement contaminées connaît une croissance exponentielle dépassant la barre des 3 millions de contaminés, à 3,02 millions de contaminés en n de soirée du 9 janvier, pour un peu plus de 72.900 décès (un taux de létalité de la pandémie du Covid-19 de 2,41%) et 2,45 millions de guéris. Ainsi, avec ces chiffres, le continent reste relativement épargné.
Représentant 17% de la population mondiale, l’Afrique concentre uniquement 3,6% des cas de
contagion au Covid-19 et 3,7% des décès liés à cette pandémie. D’ailleurs, les chiffres du continent sont identiques à ceux du Royaume-Uni qui a dépassé la barre des 3 millions de cas pour 80.868 décès.
Toutefois, les données africaines sont loin de reéter la réalité sachant que les tests sont très
faiblement réalisés en Afrique à cause notamment de leur coût élevé. En plus, la population africaine étant très majoritairement jeune, beaucoup de personnes ayant contracté le virus sont asymptomatiques et donc des porteurs du virus sans présenter des signes de la maladie (èvre, toux, diarrhée, etc.).
Du côté des pays les plus touchés par la pandémie, l’Afrique du Sud conserve son rang avec environ 1,21 milion de cas ofciellement enregistrés, soit environ 40,20% des cas enregistrés sur le continent devant le Maroc (451.000 cas), la Tunisie (157.514 cas), l’Egypte (148.799 cas), l’Ethiopie (127.792 cas), la Libye (104.002 cas), l’Algérie (101.913 cas) et le Nigeria (99.063 cas).... suite de l'article sur Autre presse