Comme à l’accoutumée, à Bamako, les dimanches sont des jours de mariage et personne ne veut manquer à l’appel de l’ambiance du jour. Les parents et amis des mariés se réunissent chez les mariés et font le cortège ensemble avant d’aller à la réception du déjeuner.
Au cours de cette journée, personne ne se soucie des mesures barrière, du port du masque, du lavage des mains au savon ou de l’utilisation des gels hydro-alcooliques, comme si on leur avait dit que la Covid-19 prend lui aussi des week-ends.
Aucune règle n’est respectée durant cette journée et tout le monde oublie le danger qui a mis le monde sur ces genoux.
Même après l’instauration de l’état d’urgence et de l’état d’urgence sanitaire au Mali suite à une augmentation progressive des nombres de cas du Covid-19, les quelques règles de prévention prises par le gouvernement malien, parmi lequel figure ‘’l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes et l’interdiction de toutes sortes de cortège’’, les Bamakois n’en font qu’à leurs têtes et ignorent les risques auxquels ils s’exposent en violant ces règles.