Mécontent du report de la rentrée scolaire 2020-2021, le syndicat Libre des Enseignants des Ecoles Privées du Mali (SY.L.E.E.P.MA) a tenu, vendredi dernier, un sit-in de protestation devant le ministère de l’Education nationale.
Depuis le début du mois de décembre, le Mali fait face à une nouvelle vague de la maladie à coronavirus. Pour enrayer la chaine de contamination, les autorités en charge de l’Education ont reporté la rentrée scolaire 2020-2021 jusqu’au 25 janvier.
Pour contester cette décision du département en charge de l’Education, le syndicat Libre des Enseignants des Ecoles Privées du Mali (SY.L.E.E.P.MA) a tenu, vendredi dernier, un sit-in devant le ministère de l’Education nationale.
Lors de ce sit-in, les enseignants des écoles privées ont invité le ministère à veiller à ce que la date du lundi 25 janvier 2021, ouverture annoncée, soit maintenue en prenant les dispositions pour les mesures barrières contre la COVID-19 au sein des établissements, prendre des mesures d’accompagnement à l’endroit des enseignants des écoles privées, instaurer un fonds spécial d’aide à l’Enseignement privé (FSAEP), appliquer des instruments normatifs régissant les écoles privées.
De plus, le Syndicat Libre des Enseignants des Ecoles Privées du Mali (SY.L.E.E.P.MA) a demandé son implication sur les questions de l’école, l’ouverture d’un dialogue franc entre le département de l’Education et le SY.L.E.E.P.MA pour discuter des maux qui minent l’Enseignement privé.
A la fin de son entretien avec certains responsables du ministère de l’Education, le Secrétaire général du SY.L.E.E.P.MA, a confié à L’Indépendant que le ministère est favorable à une ouverture effective et efficace des cours à partir du lundi 25 janvier. » Les responsables nous ont fait savoir que cette décision a été prise en concertation avec les services en charge de la Santé pour freiner la chaine de contamination« , a-t-il dit.
Rappelons que les départements en charge de l’Education ont décidé de reporter la date de la rentrée scolaire 2020-2021 dans le but d’aider le gouvernement à lutter contre la Covid-19. Depuis décembre 2020 le Mali fait face à une deuxième vague très puissante de la maladie à coronavirus.