La rentrée scolaire 2020–2021 a, faut-il le rappeler, subi de multiples reports à cause de la situation embarrassante du pays ; en faisant aussi, probablement allusion aux problèmes sanitaires liés évidemment à la pandémie de coronavirus.
Que peut-on espérer de cette nouvelle année scolaire qui s’annonce déjà mal en point ? L’année que de nombreux parents d’élèves, élèves et étudiants attendent avec la plus grande impatience. Car de report en report, beaucoup se soucient dès maintenant, et se demandent quel type visage s’offrira finalement l’école en 2021 ? Du 04 au 11 ; du 11 au 25, et qui sait encore ? C’est la grosse question que chacun serait sans l’ombre d’un doute de se poser en ce moment. Le moins qu’on puisse dire, c’est que notre école subit énormément. Après la déroute, l’on ose dire de l’année précédente qui a d’ailleurs subi une perte énorme suite aux nombreuses perturbations liées non seulement aux préoccupations sanitaires ou le Covid-19, mais aussi, et surtout aux grèves des syndicats de l’éducation. La synergie syndicale qui a multiplié un moult d’arrêts de cours ; chose qui a tué l’année en la paralysant de mille pieds. Résultat, les examens se sont déroulés dans des conditions chaotiques et que les pourcentages ont vachement baissés. Les arrêts de cours ont émané d’une promesse non tenue et hautement symbolique, elle était liée à la non-application du fameux article 39 qui aura fait beaucoup de lui. Une promesse, dira-t-on, tenue ou certifiée par la venue de la Junte militaire au pouvoir, renversant ainsi le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta. Ainsi faite et séance tenante, les cours avaient alors repris après un commun accord avec la Junte militaire et les syndicats de l’éducation. Le colonel Assimi Goïta ouvrait la voie à l’application de ce fameux article qui a fait voir à notre école le pire épisode de toute son existence. Que peut-on espérer de cette nouvelle année qui tergiverse depuis un certain temps ? À en croire certains parents d’élèves, l’avenir des enfants serait en perdition. Car selon eux, c’est le Mali qui finira par perdre, même son existence qui est notre raison d’être. Comme pour dire tout simplement que l’avenir d’une nation repose évidemment sur son éducation, notamment à celle des enfants du pays, nos enfants. Alors, espérons de cette nouvelle année soit l’année du renouveau, le vrai ; afin de relever le défi de baisse du niveau qui est de plus en plus conséquente.