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Rentrée scolaire : les établissements privés sont vent debout !
Publié le mardi 12 janvier 2021  |  Le Combat
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© aBamako.com par A S
Lancement des épreuves du DEF 2020
Bamako, Le 12 octobre 2020 Le ministre de l`Education a procédé le lundi 12 octobre 2020 au lancement des épreuves de DEF 2020
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Après le report de la date de la rentrée scolaire par le ministère de l’Éducation nationale en raison de la progression du coronavirus, le doute demeure chez la majeure partie de la population, notamment les syndicats du privé () d’une probable étude cette année. Face à cela, les établissements privés manifestent contre ce report.

La prorogation de la rentrée scolaire dans notre pays est un fait. Et la cause évoquée n’est autre que la pandémie à coronavirus. En tout cas, on s’en tient à cela. Aussi, nul n’a oublié le dégât provoqué sur l’étude de nos enfants durant l’année scolaire 2020. C’est pourquoi certains syndicats sont vent debout pour la rentrée immédiate des classes afin d’éviter les erreurs commises l’an dernier. Il est clair que le gouvernement de la transition a, au préalable fait un effort. Il y a des avancées au niveau des traitements des salaires, les permutations, le possible d’intégration des sortants de l’IFM entre autres comme le demande ce fameux article 39 afin éviter les grèves au sein du système éducatif. Hélas, la prorogation de la pandémie a changé la situation scolaire. Et aujourd’hui, il est impossible d’ouvrir les classes au vu des cas enregistrés depuis un certain moment. Malgré cela, ces syndicats des établissements privés se bornent pour manifester. Par contre, les établissements publics et ceux de l’Enseignement Supérieure ne semblent pas y adhérer pour l’instant. Même si la pandémie à coronavirus est la cause de cet état de fait, il y’aurait d’autres risques. Puisque tout est passé dans cette atmosphère d’incertitude. Le coup d’État, le forcing de la tenue des examens, des grèves et autres… En dehors, toutes les activités se passent comme si rien n’en était. Dans l’enseignement supérieur, les examens ne se sont pas déroulés jusqu’à l’heure. L’ancienne première année succédant la première de 2018, celle de 2020 prétend la première de 2019 et ainsi de suite. Tel demeure les universités. Tout aurait dû être mis en place pour la rentrée en octobre. Pourtant d’autres pays comme le Sénégal dont les cas sont plus graves que ceux du Mali, les cours se déroulent dans les établissements scolaires. Le gouvernement devrait tout faire afin de prendre les mesures nécessaires pour éviter d’autres problèmes? Et à tout état de compte, comme toujours, les examens se tiendront très probablement, et les parents et élèves pauvres seront une fois de plus les victimes. Wait and see

Lassana Sow Stagiaire

Source: Le Combat
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