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Délégation CEDEAO au Mali : Une mission de clarification
Publié le mercredi 13 janvier 2021  |  L’Informateur
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la mission de la CEDEAO
Bamako, le 25 septembre 2020 la délégation de la CEDEAO a tenu une conférence de presse à l`hôtel SALAM
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La mission d’évaluation et de suivi de l’organisation sous –régionale a bouclé hier ses valises un peu plus de 100 jours après la prestation de serment du président et du vice-président de la transition.
Conduite par son médiateur, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, l’importante délégation avait posé lundi ses valises sur les bords du Djoliba en début d’après-midi pour évaluer les avancées de la transition en cours depuis le 15 septembre dernier.

A son arrivée, il a dévoilé à la presse les raisons de sa visite qui s’inscrivait dans le cadre d’une mission d’évaluation et de suivi des décisions de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur le Mali tenue à Niamey au Niger, en septembre dernier.

Deux jours durant, la délégation a rencontré les autorités de la transition ainsi que les forces vives du pays (forces politiques, organisations de la société civile)

La visite est intervenue dans un contexte de présumée « tentative de déstabilisation » impliquant l’ancien Premier ministre Boubou Cissé et plusieurs personnalités dont cinq ont été placées sous mandat de dépôt depuis fin décembre. Un dossier controversé qui s’est fait inviter dans les discussions et dont l’épilogue n’est pas pour maintenant, au regard de la tournure prise par les événements. Autres sujets abordés les clarifications sur l’organisation des élections libres et transparentes- suivant les textes, aucun dirigeant de la transition n’est habilité à faire acte de candidature à la prochaine présidentielle – les multiples réformes institutionnelles et constitutionnelles tant attendues des gouvernés

Cette mission est arrivée plus de 100 jours après la prestation de serment du président et du vice-président de la transition, ainsi que la mise en place des organes de la transition.



Quid du CNSP ?



L’organisation sous-régionale s’était prononcée peu après en faveur de la dissolution du Comité national pour le salut peuple (CNSP) dont l’ «Acte fondamental » retrace le champ d’exercice de la transition dont le chef « veille au fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi qu’à la continuité de l’Etat » avec des prérogatives d’ « incarnation de l’unité nationale », de « garant de l’indépendance » du pays et de l’intégrité de son territoire. A ce titre, il peut « en accord avec le comité » prendre « des mesures exceptionnelles exigées par les circonstances ». En outre, il « nomme aux emplois civils et militaires supérieurs » et « signe les ordonnances et les décrets adoptés par le CNSP »

L’acte fondamental, outil destiné à conférer un cadre légal à l’exercice du pouvoir par son président et ses membres, peut être révisé, pourvu qu’il soit soumis à proposition et adopté à la majorité simple des membres du comité. Le texte stipule que le CNSP compte un président, des vice-présidents et des membres, renvoyant les détails et le nombre de sièges au règlement intérieur.

Georges François Traoré
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