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Le Mali à la croisée des chemins : Le profil idéal du prochain Président de la République !
Publié le jeudi 14 janvier 2021  |  Le challenger
Réhabilitation
© aBamako.com par A.S
Réhabilitation du palais de Koulouba
Bamako, le 29 juin 2014. Koulouba. Le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara et le directeur de la communication de la présidence, Sambi Touré ont organisé une visite du chantier à l’attention de la presse.
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Quel est le profil idéal du futur président de la République du Mali ? De quels atouts devrait disposer celui d’entre nous qui devrait présider aux destinées de notre pays Mali? Les Maliens se laisseront-ils encore séduire et abuser par un de ces vieux briscards se prévalant d’une supposée connaissance de nos difficultés et d’une expérience dans la gestion des affaires de la Cité ? Le Mali a connu à sa tête acteurs politiques, militaires, civils qui se sont plutôt servis au lieu de servir le pays et voilà où nous en sommes ! Entre ce qu’ils savent réellement faire et ce qu’ils clament urbi et orbi le fossé est….comme ça ! Alors qui pour être l’alternative crédible au moment où notre cher Mali se trouve plus que jamais au creux de la vague?

«J’invite les Africains à faire confiance aux entrepreneurs pour sortir les pays du marasme économique. Patrick Talon est un exemple frappant…», postait Bakary Camara, le 26 décembre 2020, sur sa page Facebook en commentaire à une vidéo du Président du Bénin.

L’appel de ce chef d’entreprise natif de Makandiana dans la commune rurale de Siby, résidant à Paris, sonne comme une invite aux Maliens à mieux analyser leur statut quo pour mieux réfléchir aux critères à partir desquels ils devraient choisir désormais leurs dirigeants. Le pragmatisme du Béninois Patrick Talon en est la parfaite illustration selon notre compatriote, lui-même un self-made-man qui a réussi à tracer son sillon dans un environnement pas facile.

De cette invite au profil idéal du prochain président du Mali, il n’y a qu’un pas à franchir. Ainsi, sur ce registre, lequel de nos concitoyens nous convainc avec de réels atouts ?

Force est de convenir que ce pays a aussi et surtout besoin d’un acteur de type nouveau. Un Malien bon teint qui est un modèle de réussite dans son domaine d’intervention avéré au Mali et ailleurs ? Car, sans tambour ni trompette, il contribue au développement du Mali et lui donne une bonne image à l’extérieur pour ses réalisations fort bien appréciées dans plusieurs autres contrées du continent voire au-delà? Un Malien qui dispose en conséquence d’un impressionnant carnet diplomatique et d’un puissant réseau relationnel au niveau des partenaires techniques et financiers aux plans bilatéral et multilatéral?

Ce Malien bon teint saura ainsi ramener le pays à sa vraie place dans le concert des nations. Il pourra incarner le retour à une gouvernance vertueuse qui est l’impartialité de l’administration, l’égalité de tous devant la justice, la rigueur dans les actes, le respect de la loi et, évidemment, l’ablation du cancer de l’impunité.

Voilà le portrait idéal de celui auquel devraient être confiées les manettes du pays pour son renouveau social, politique et économique : un visionnaire, un bâtisseur… Alors, puisque ça a réussi ailleurs sur le continent, pourquoi pas ce capitaine d’industrie à l’intégrité irréprochable qu’il a su bâtir au fil des années, grâce à la vertu du travail, son ingéniosité et son pragmatisme, un véritable empire qui fait la fierté de tout un continent ?

Cet homme à la réputation bien établie a toutes les qualités pour être véritable un homme d’Etat capable de conduire les changements indispensables dans la gestion du pays. Le fait de ne jamais occuper un poste de responsabilité au sein de la haute administration publique fait de lui l’homme de rupture, l’homme du changement. Un changement que le peuple malien appelle de tous ses vœux.

Les Maliens sauront-ils saisir cette chance qu’il représente pour ses concitoyens ? Grand bien leur fasse ! En tout cas, à l’heure où le Mali est menacé dans son existence même, le mieux pour eux est de refuser désormais d’être des tubes digestifs et des rampes de lancement pour des acteurs politiques qui n’ont cure du développement du pays et de l’avenir de ses enfants. Des acteurs politiques qui auront prouvé qu’ils ont plutôt besoin de l’Etat pour vivre. Ce par tous les moyens. Y compris en coupant la tête avec la machette tranchante de leur langue.

Togola/Le Challenger
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