Après les derniers affrontements entre policiers au GMS, plusieurs responsables de la section syndicale de la police nationale (SPN) ont été interpellés et incarcérés au niveau de plusieurs centres de détention du pays. Cependant, au cours de la cérémonie de pardon national organisée au palais de Koulouba, le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré a demandé la libération des bérets rouges (arrêtés depuis avril 2012) et des policiers arrêtés lors des derniers incidents au GMS. Ainsi, si les militaires libérés ont pu regagner leurs garnisons, ce n’est pas le cas des policiers, qui n’arrivent pas toujours à prendre fonction au motif qu’au moment de leur détention, ils avaient été suspendus par un arrêté du ministre de la sécurité intérieure, Tièfing Konaté.
" Nous ne comprenons pas l’attitude de notre ministre de tutelle qui doit comprendre qu’avec le pardon national, tous nos collègues doivent être libérés et doivent regagner leur poste. Malheureusement ce qui n’est pas le cas aujourd’hui de nos camarades dont 4 sont toujours en détention " nous a confié un responsable de la SPN. Il faut rappeler que le premier responsable de la SPN Simeón Kéïta et son adjoint Siriman Fané figurent parmi les détenus libérés.